Du 7 au 23 Avril 2006

Episode précédent: De Paris à San Francisco
Lundi 10 Avril 2006 – De San Francisco à Yosemite

Nous quittons San Francisco tôt après avoir récupéré la voiture chez le loueur. Je laisse la conduite de la voiture à J. car je n’y comprends rien aux boites automatiques. Et les rues de SF sont tellement pentues!
Nous empruntons avec succès l’embranchement qui nous amène vers le Highway ( autoroute) et nous nous engouffrons dans Bay bridge, le pont à deux étages à l’est de SF, le pont supérieur pour pour entrer et inférieur pour sortie de la ville.
Pas de chance car il pleut encore.
Après 3h40 de route et 250km plus tard…
Yosemite National Park:(2°C-18°C/1200 m d’altitude)
Il pleut toujours, néanmoins, nous prenons le shuttle dans le parc : les autobus fonctionnent quotidiennement dans l’extrémité Est de la vallée de Yosemite.

Yosemite Falls: les plus grandes chutes d’eau de l’Amérique du Nord, et les 5e plus grandes du monde.
Hautes d’environ 740 mètres au total, elles se décomposent en trois palliers: Upper Yosemite Fall, Middle Cascade, Lower Yosemite Fall. C’est à la fin du printemps qu’elles sont les plus belles, lorsque la neige et les glaciers fondent et les alimentent.
Nous arrivons à voir Yosemite Lower Fall.
Et Mariposa Groove est sous la neige. Donc les routes sont fermées et nous ne pouvons pas admirer les fameux Séquoias géants.
Nous décidons alors de poursuivre notre chemin.
Sur la route 41, nous croisons la pluie, la neige, puis les deux ensemble.
Nous ne sommes pas rassurés car bien que la voiture soit confortable, nous n’avions pas prévu les chaînes.
Vite, nous redescendons dans la vallée.
Le même jour: de Yosemite à Bakersfield

Arrivée à Bakersfield à 19h. Pause Mac Do puis Howard Johnson Express Inn.
Après 7h00 de route en une journée, nous sommes fourbus.
Heureusement que même les motels ici sont confortables. Nous avons choisi de loger cette nuit dans une chambre familiale.
Les enfants et nous-même sommes contents de nous reposer après cette longue journée sur la route.
Mardi 11 Avril 2006 – De Bakersfield à Death Valley

Réveil toujours aussi difficile pour les enfants.
Départ pour le désert. La route est longue, très longue.
Mais le paysage se modifie au fur à mesure des miles. La végétation se raréfie et les cactus font leur apparition.
C’est bien le désert.
Nous croisons une voiture de temps en temps. Je ne conduis pas car la vitesse automatique me rebute un peu.

Enfin Furnace Creek Ranch. En plein désert. Chambre 830 au 1er étage. Chambre correcte mais pas Deluxe comme le disait la brochure et comme je le croyais. Bref, son prix n’est pas justifié. Nous y déposons nos bagages avant d’aller déjeuner car il est déjà 13h45.

Donc, direction le buffet au Wrangler Buffet. 11$ 50. Pas mal.
Bien repus, nous décidons d’aller piquer une tête dans la piscine de l’Hotel. Remplie d’eau naturelle de source tiède.
Pas trop de monde mais beaucoup de vent.
Nous y restons une heure. Puis, nous empruntons un ballon de basket à l’accueil pour jouer un peu.
A 17h , nous partons à la découverte de la Valley.
Les noms de lieux sont évocateurs :
Dante’s view (la vue de Dante), Devil’s Golf Course (terrain de golf du diable), funeral mountains (montagnes funèbres) ou Furnace Creek (crique de la fournaise, qui, paradoxalement est une oasis de palmiers en plein coeur de la vallée).

En 1849, des pionniers en route vers l’Ouest s’engagèrent par erreur dans cette vallée. Bon nombre d’entre eux y trouvèrent la mort, d’où son nom de Vallée de la Mort.
Créée en 1933, Death Valley National Monument est la région la plus sèche des Etats-Unis et un des lieux les plus chauds du globe (record : 57 degrés, relevés le 10 juillet 1913 à Furnace Creek).
L’été, la température dans cette vallée encaissée à l’abri des vents est d’environ 50 degrés à l’ombre (quand on en trouve !) et le taux d’humidité quasiment nul (le soir, il fait encore une quarantaine de degrés l’été).
Pour l’anecdote, on peut faire cuire un oeuf à la coque sur le capot d’une voiture (d’ailleurs, le long des routes, on trouve des réservoirs d’eau pour radiateur de voiture).

Les paysages sont très variés (montagnes, dunes de sable, canyons, mer de sel, cactus, palmiers, …), de même que la faune (mouflon, serpent à sonnette, coyotes, …).
900 espèces de plantes ont été recensées, car contrairement à ce que l’on pense, seuls les plans salins sont complètement arides.

La vallée est enchâssée entre deux chaînes de montagnes arides ce qui explique la grande chaleur qui y règne, bien entendu personne n’y habite.
Sa visite pourrait paraître sans grand intérêt pour le visiteur qui se contenterait de la traverser de part en part.
En fait elle s’avère d’une assez grande diversité.
Vous pourrez voir les dunes de sables qui se sont formées grâce aux effets du vent sur les montagnes voisines et qui confèrent ici à la vallée un paysage de désert.
Zabrinski Point.

Vue magnifique surtout au coucher du soleil mais nous n’avons pas la patience d’attendre.
Nous empruntons le Trail (chemin piétonnier) qui mène à Badwater. A mi-chemin, dans ce désert où il ne pleut pratiquement jamais, quelques gouttes de pluie nous obligent à rebrousser chemin.
C’était bien quand même.
Coucher à 22h.
C’est déjà bien plus calme qu’à San Francisco!!!
Néanmoins, je me réveille encore à 5h00 du matin.
Mercredi 12 Avril 2006 – Death Valley
Lever à 7h00.

Nous décidons de visiter le sud de Death Valley avec “Devil Golf Course”.
Ce sont des concrétions de sel . Devil’s Golf Course présente sur une vaste étendue des blocs de terre et de sel pétrifiés que le vent a sculpté leur donnant des formes.. diaboliques. C’est une mer de sel blanc immaculé, réflétant le soleil. Les enfants ont pris le volant à bord de la Buick de location.
Puis direction de Badwater que nous ratons ( le panneau est demeuré invisible à nos yeux éblouis).
Badwater est le point le plus bas des USA: 86 mètres en dessous du niveau de la mer.

Dans le désert, Les dunes de sable de Stovepipe Wells.
Comme nous avons un peu de temps, nous décidons de rester déjeuner au Wrangler Buffet avant de reprendre la route pour Las Vegas.
A noter que les buffets sont ici immenses, incomparables à ceux trouvés en France. Tout est démesuré: les portions, les variétés, les couverts,c’en est même parfois écoeurant de voir toute cette nourriture.
Nous qui ne sommes pas trop gourmands, nous nous limitons au strict nécessaire et regardons avec effarement les américains remplir leurs grandes assiettes de victuailles.


