
Course du Dodo 8ème édition
Parc Montsouris le 20 Octobre 2019 à 9h30
C’est une course à laquelle je voulais participer depuis sa création mais je me trouvais toujours des excuses pour ne pas y aller. Cette fois-ci, je me suis décidée et je m’inscris. Juste après mon 36ème marathon qui s’est déroulé quinze jours avant.

Pour moi, ce sera une façon de me dégourdir les jambes dans ce parc que je vais découvrir.
Donc, après 15 jours de repos total, je m’apprête à renouer mes lacets et à courir parmi les miens.
Bien que fatiguée par la reprise du travail (eh oui, les vacances, c’est bien éreintant!).

J’aime toujours la nouveauté, donc me déplacer sur Paris à la découverte de ce parc en ce dimanche malgré ce temps pluvieux ne m’incommode pas le moins du monde. De même que retrouver Benoît, l’organisateur de la course, me remplit de joie.
Malheureusement, le temps n’est pas à la fête, une pluie battante obscurcit le ciel gris mais n’entame pas l’envie d’aller courir.
Tôt ce matin, j’emprunte le RER dont les wagons sont vides de voyageurs, ma tête est encore embuée de sommeil mais pour la première fois depuis très longtemps, je ne ressens aucune inquiétude, je suis étonnamment sereine.

Après avoir récupéré mon dossard ainsi que le tee-shirt de la course, je dépose mon sac de rechange avant d’effectuer un footing de décrassage dans les allées du parc.

La pluie ne cesse de tomber. Je ne vais pas pouvoir délaisser mon imper au vestiaire.
Tant pis, depuis mon marathon à Florence où la pluie et le froid m’ont bien glacée et paralysée, puis ensuite à Blaye où le scénario s’est répété, cette douche me laisse indifférente.
Il est maintenant temps de se dégourdir les jambes. Après une minute de silence en hommage à trois personnes proches de Benoît, nous nous élançons pour trois boucles autour du Parc. Trois fois à monter et descendre la petite côte, trois fois à passer devant la zone de départ et d’arrivée, trois fois à croiser les même bénévoles.

Je ne cherche pas à accélérer, juste à maintenir mon allure dans sa zone de confort.
C’est ainsi que je franchis tranquillement la ligne d’arrivée. Comme Benoît me dit que je serai sur le podium et surtout que j’ai pris soins cette fois-ci d’acheter un ticket de tombola, on en sait jamais, je reste, transie, en attendant les résultats.

Comme d’habitude, mon numéro ne sort pas de la boite. Mais effectivement, je me retrouve sur la troisième marche chez les V3F. Chouette !
Je suis glacée. Je n’attends pas le pot de l’amitié que Benoît propose à chaque fin de course, je reprends mon train pour rentrer bien au chaud auprès de ma famille.
Quel belle matinée de dimanche !
Résultat: 00:33:39 soit 11,59 km/h, 64/125 coureurs, 13/44 femmes, 3/9V2F