Foulées Bussy Nature – Samedi 26 Mai 2018 – 17h15 – 10,6km – 110 D+

C’est ma onzième participation à cette course, mon 22ème 10 K et c’est la deuxième fois que le parcours est modifié. Cette fois-ci, c’est à cause du coût élevé engendré par le plan Vigipirate. Dans les bois, nous serons plus tranquilles pour courir.
Depuis mes débuts dans la course à pied, je n’ai, pour le moment, jamais raté une seule édition. Cette fois-ci, elle va se courir dans le petit bois d’à coté.
Je redoute non seulement la chaleur comme l’année dernière mais aussi l’étroitesse des chemins qui gênera les coureurs rapides. Mais pas moi car elle me servira de sortie longue dans le cadre de mon entraînement au Marathon du Mont Blanc.
Mais j’aime bien la nouveauté, je trouve cela plutôt réjouissant et excitant.

La veille de la course, comme à chaque fois, je ressens une légère angoisse et je me dis que je regrette ce choix.
Heureusement que la nuit m’apaise.
Je travaille le matin, donc je refoule mes états d’âme pour me concentrer sur ma tâche.

Mon déjeuner est léger. J’ai un peu de temps pour me détendre avant la course. Je dois récupérer mon dossard sur place.
Comme il est prévu dans mon plan d’entraînement du Marathon du Mont Blanc, je dois courir 1h45, mais je sais que je vais pouvoir courir en moins d’une heure, je complète ma session en allant chercher mon dossard en courant pendant environ 45 minutes.
En fait, c’est aussi un bon échauffement bien que la température de ce jour soit assez élevée 28°C prévus mais 25°C en réalité.
Je porte le numéro 6. Est-ce un présage?

Le parcours prévu comprend deux boucles et trois ravitaillements.
Sur la ligne de départ, tous les participants piaffent d’impatience, il crachine un peu.
Le départ est un peu lent car le chemin est étroit, il est nécessaire de dépasser sur les côtés pour se détacher de la foule.
Puis nous nous élançons dans une partie de la Vallée de la Brosse et bien que j’y coure souvent, je suis surprise agréablement de découvrir encore des parcours inconnus.

Je progresse tranquillement en ayant pour seul objectif de ne pas me blesser. J’essaie de suivre un coureur qui me précède et profiter de sa vitesse. Mais souvent, je m’ennuie derrière et je me sens obligée de le dépasser pour ne pas casser mon rythme.
Quelques spectateurs et beaucoup de bénévoles nous encouragent sur le parcours. J’en reconnais quelques uns.
Je termine sans aucune fatigue et avec le grand sourire. Je n’ai pas à rougir de mon classement bien que ce ne soit pas mon obsession du moment mais cela fait plaisir quand même.
Malheureusement, il y a eu quelques malaises de coureurs à l’arrivée, spectaculaires mais sans gravité.
Résultats: 00:57:27, soit 10,4km/h, 128/311 coureurs, 4/15 V2F, 15/110 femmes