Du 21 février au 1er mars 2013

Préparation

Drapeau JaponLa participation au marathon est l’occasion de visiter ce pays si exotique pour nous. Même si ce voyage est éclair, j’espère profiter de chaque minute passée sur le sol nippon.

Une fois l’inscription effectuée, il me fallait trouver une agence. Japan Veo (devenu Marco et Vasco) nous a proposé un séjour d’une semaine comprenant 3 jours à Tokyo- 1 jour à Hakone ( au pied du Mont Fuji)- 3 jours à Kyoto.
Voyage-éclair mais nous n’avons pas le choix.

Tableau
Hiragana

Avril 2012: apprentissage des kanas.

Décembre 2012: Attribution de deux guides japonais parlant français: Atsushi à Tokyo et Makoto à Kyoto.
Nous avions fait de même à New York et à Chicago. Je prépare activement nos trajets et visites.

Janvier 2013: Attribution d’une troisième guide Kyoko qui nous attendra dans le hall de notre hôtel le jour de notre arrivée. Elle est anglophone et son mari est médecin.

Métro de TokyoFévrier 2013: Programme bouclé. Ou presque. J’ai tellement visionné des heures et des heures de vidéos sur le Japon que j’ai l’impression d’y être déjà allée.
Nous partirons avec le Guide du routard et un petit livret de conversation.

Sites conseillés: Le Japon facile, Les Merveilles du Japon, Le Japon traditionnel, Office du tourisme, le Metro, Kyoto à pied, Yes change

Look japonais: Fashion streetTokyo Fashion

Mots-clés

Thé vert macha- Arigato gosaimasu- Toilettes – Onsen – Masques chirugicaux

Jeudi 21 février 2013 – Paris

Airbus 380: Apéritif

Notre voisin (chauffeur de taxi ) nous ramène à l’aéroport. Sa conversation nous empêche de penser et de stresser. L’autoroute est dégagée, nous arrivons rapidement à l’aéroport. Et même un peu trop tôt. Ce serait dommage de rater l’avion. Surtout que nous voyageons dans l’Airbus A380.
Dans la salle d’embarquement, nous croisons Gérard de Planet Tours et Pascal Sylvestre de Runners.

A 380: Dîner

L’avion est rempli de japonais. Heureusement, j’ai changé nos places à la dernière minute, non seulement nous sommes assis devant avec personne devant nous mais en plus, l’avion n’étant pas rempli, nous avons une place libre à côté de moi. Nous pouvons étendre nos jambes sans déranger.

Airbus A 380: La place pour les jambes n’est pas plus large que dans un Boeing. Par chance, nous sommes placés en début de rang donc nous avons pu étendre nos jambes. Choix rang 47.
11h40 de vol à l’aller, un diner et une collation inclus. Dans la partie centrale de l’avion, proposition de snack, petits sandwichs et boisson à volonté.

Je me lève une fois pour discuter avec Gérard et Pascal et grignoter un mini-sandwich. Nous reculons notre montre de huit heures pour nous mettre tout de suite au diapason.

Nuit dans l’avion.

Vendredi 22 février 2013 – Tokyo

Japan Rail PassA notre arrivée à Narita, nous échangeons notre JR pass au comptoir vert situé à la sortie de l’aéroport. Nous l’activons de suite et prenons le Narita Express ou N’EX qui nous amène à Shinjuku en 80 minutes.

JR pass: Absolument indispensable si voyage d’une semaine ou plus. Existe en 1,2 ou 3 semaines, acheté uniquement à l’étranger, nominatif, à échanger au vu du passeport. Valable pour voyage Narita-airport/Tokyo, Shinkansen Tokyo/Kyoto, et aussi sur le JR Yamanote, une sorte de périphérique qui fait le tour complet de Tokyo et qui passe par de nombreux quartiers touristiques. En tout cas, si bien utilisé, il sera bien amorti.
Le JR pass est un document à montrer au guichetier à chaque fois que l’on entre ou sort de la gare. C’est un peu pénible mais c’est comme cela.

Mairie de Tokyo

Shinjuku station: C’est une immense gare avec plus de 5 sorties et des milliers de voyageurs qui y transitent. Pour rejoindre notre hôtel, nous tentons la sortie Central west qui nous amène direction Tokyo Metropolitan Governement Building.

A l’entrée de l’hôtel, notre guide Kyoko est déjà là. Nous déposons nos affaires à la consigne et partons à la découverte de Tokyo.

Notre premier repas japonais

Kyoko est une femme de mon âge, mariée à un médecin, deux filles de 25 et 21 ans. Elle travaille avec lui dans la banlieue de Tokyo où il dirige une clinique. Nous conversons en anglais et j’ai parfois du mal à tout
comprendre. Néanmoins, nous pouvons communiquer pour l’essentiel. Kyoko a réservé un déjeuner pour nous dans un restaurant de Shinjuku, c’est absolument délicieux. Nous dégustons et découvrons de nouvelles saveurs.

Marchand de beignet sur Nakamise Dori

Ensuite, nous prenons le métro pour Asakusa et fameux temple Senso Ji situé au bout d’une rue piétonne bordée d’échoppe touristique Nakamise Dori. Malgré la saison non-touristique, les allées sont bondées de touristes et surtout de pèlerins venus prier.

L’ambiance est presque foraine. Je goûte à une gaufre fourrée à la glace au thé vert. C’est délicieux!

Dans le métro de TokyoSubway: Compliqué car 2 systèmes: l’un public et l’autre privé. Tout deux se partagent la ville. Une ville au moins 5 fois plus grande que Paris. Les noms des gares sont la plupart du temps écrits en japonais et le prix varie suivant la distance avec un minimum de 160Y. Ensuite, on peut acheter des cartes rechargeables, mais nous avons préféré acheter les tickets à l’unité.

Ensuite direction Akihabara, surnommée la “ville électrique”. Nous croisons des jeunes filles déguisées en soubrette et distribuant des tracts. les cafés-mangas sont nombreux ici mais hélas, le temps nous est compté et nous devons récupérer mon dossard et acheter mon nouvel équipement de runneuse. Nous quittons Kyoko avec regret.

Kyoko, notre première guide

Tokyo Free Guide: Envoyer email au moins un mois avant, la réponse est obtenue rapidement. Dès l’attribution d’un guide, il faut être
capable de répondre dans les 48h sous risque d’annulation. Ensuite, il faut discuter avec le guide sur les endroits à voir ou les activités désirées. Très pratique surtout dans les premières heures de découverte de cette ville immense.
Attention, la prestation est gratuite mais il faut participer aux frais de transport et leur offrir un repas.

Marathon Expo Tokyo 2013Tokyo Big Sight: Je ressens l’excitation de la course qui commence à monter. Je croise tous ces coureurs qui parcourent les allées, chaque stand possède des rabatteurs aussi bruyants que des poissonniers. Les haut-parleurs diffusent de la musique à fond.

Je slalome d’un stand à l’autre, j’avais espérer trouver des tenues plus féminines ou printanières mais n’en trouvant pas, je me rabats sur un Mizuno collant, chaussures et haut, gants, chaussettes, sous-vêtements sportifs, contention. Bref, je suis maintenant bien équipée.

Chaussons de l’hôtel

Nous rentrons fourbus à l’hôtel où nous découvrons enfin notre chambre. Elle n’est pas si petite que cela.
Nous sommes trop fatigués pour trouver un resto japonais, nous nous contentons du chinois voisin après avoir acheté des brosses à dents + dentifrices chez Family mart, un convenient store situé à 200 m.

Notre chambre
Shinjuku New City Hotel

Convenient store: Existe sous plusieurs enseignes comme Family mart, 7eleven,… Ils sont très pratiques car ouverts 24/7, peuvent dépanner pour les objets du quotidien (dentifrices, prises, etc…), ils peuvent s’occuper même de transférer les bagages d’un endroit à un autre à l’intérieur du Japon en 48h. C’est le service que l’on a utilisé avec bonheur.

Nous sommes couchés à 22h, complètement fourbus.

Nuit à Shinjuku New City Hotel à Tokyo

Samedi 23 février 2013 – Tokyo

Notre guide Atsushi

9h05: Je me réveille bien reposée, la chambre est sombre, je regarde ma montre. Je sursaute: nous avions rendez-vous avec Atsushi, notre deuxième guide, mais celui-ci parlant français, à 9h à Shibuya. Pas de réveil et pas réveillés. Misère! Heureusement, je peux lui envoyer un mail sur son téléphone portable.

Shiitake

Je lui explique, bien penaude, la situation et lui demande de venir nous rejoindre à l’hôtel dans 1h30, le temps de prendre une douche et un petit- déjeuner. Nous sommes vraiment confus.

Nous nous pressons d’aller à Tsukiji avant la fin du marché.

Préparation des sushis
Sushi restaurant

Quand nous y arrivons, l’activité est décrue mais quelques chalands sont encore présents. Atsushi nous fait découvrir des aliments inconnus, des légumes et des fruits dont les dimensions sont parfois impressionnantes. Nous restons déjeuner dans le quartier et nous commandons … des sushis avec du saké, bien sûr.

Devant le magasin
Abercrombie

Ensuite direction Ginza équivalent de nos Champs Elysées. Les magasins sont magnifiques mais nous ne nous y attardons pas car les articles sont bien au dessus de nos moyens. Pour les enfants, nous trouvons Abercrombie dans le quartier Manourouchi. Ce magasin ressemble à celui de New York qui ressemble à celui de Boston , qui ressemble à celui de Chicago. Bref, rien d’original, l’intérieur est sombre mais nous y faisons quand même quelques achats pour les garçons non sans avoir pris une photo avec les beaux gosses de l’entrée.

Quartiers de Tokyo: Ils sont immenses, il faudrait 1 journée par quartier pour voir un minimum. Donc, choisissez les endroits qui vous intéressent avant et profitez-en.

Nous quittons Atsushi vers 18h car il faut peut-être que je me prépare pour le marathon de demain.

Deux filles gothique-chic
Rue Takeshita Dori

Mais nous voulons faire un petit tour à Harajuku, le quartier branché des jeunes tokyoïtes. Les boutiques regorgent d’accessoires les uns plus originaux que les autres. Je ne suis pas fatiguée, je le serai demain. Nous achetons des petites chaussettes à dentelles. Dans la rue Takeshita Dori, j’aborde deux jeunes filles style gothiques-chics qui acceptent de prendre la pose avec moi.

Sortie de la station Shinjuku

Harajuku: Génial pour les ados, les prix sont corrects et ils soldent les vêtements d’hiver à cette période. Les prix sont identiques à ceux de France mais les produits sont complètement innovants et excentriques.

20h00- cette fois, il est vraiment l’heure de rentrer me préparer pour demain. Nous n’avons pas le temps de chercher un restaurant de pâte. Re-chinois proche de l’hôtel. C’est si pratique.

De retour dans notre chambre, j’ai à peine le temps de sortir mes affaires pour demain qu’il est temps d’ éteindre les lumières.

La nuit est longue, elle est presque blanche. Je vérifie cent fois que le réveil fonctionne.

Nuit à Shinjuku New City Hotel à Tokyo

Dimanche 24 février 2013: Jour J – Tokyo

Queue pour les toilettes du Marathon de Tokyo 2013

Le restaurant de l’hôtel ouvre ses portes à 6h du matin pour les marathoniens, et nous sommes nombreux. Curieusement, j’ai bon appétit ce matin: thé vert, omelette, pomme de terre, croissant, riz, banane, et autre nourriture dont je ne connais pas le nom.

Vu la proximité du lieu de départ du marathon, j’ai le temps de m’allonger un peu dans la chambre, d’aller une dernière fois aux toilettes tranquillement avant de rejoindre la horde de coureurs dans ce matin glacial.

Récit du marathon ici

Traversée des passages piétons
Quartier Shibuya

Je rejoins donc l’hôtel en métro au bout d’une heure. Après une bonne douche, je me sens en pleine forme et nous décidons de repartir pour les deux quartiers que nous voulions voir depuis longtemps: Shibuya et Harajuku. Shopping, shopping!!!

Shibuya: Nous y sommes, c’est comme dans un rêve, je passe et je re-traverse ce fameux carrefour tant photographié et filmé. Au loin, le fameux magasin Shibuya 109 nous attire par ses lumières. A l’intérieur, c’est comme une caverne d’Ali Baba, des couleurs chatoyantes, des vendeuses éblouissantes, des vêtements immettables en France mais tellement en adéquation ici. Je voulais mes chaussures compensées et je les ai enfin trouvé. Rien n’est donné mais j’ai tellement travaillé et économisé depuis 6 mois que je n’hésite pas une seconde à ouvrir le portefeuille. A chaque fois, nous sommes reçus comme des clients de marque et les vendeuses nous raccompagnent même jusqu’au seuil du magasin! Nous voguons dans une quatrième dimension.

Devant la boutique
Shibuya 109: LE magasin

Shibuya 109: c’est un magasin incroyable, il existe aussi pour homme, mais nous n’avons pas eu le temps de visiter. Les vendeuses sont toutes
mignonnes à croquer et souriantes. Certaines sont habillées comme leur mannequin. La couleur prédominante est le pastel.

Après ce grand magasin, nous repartons pour Harajuku, à la rencontre de la mode djeuns. J’y achète des collants de toutes les couleurs. Nous sommes partis de France avec deux valises cabines incluses dans deux valises soute, je sens que nous allons avoir un excès de poids!

Vendeuse à Shibuya

Vers 20h, je commence à ressentir les effets du marathon (eh, oui, j’ai couru aussi 42,195km ce matin), il nous faut rentrer pour faire transférer nos bagages de Tokyo à Kyoto. C’est beaucoup plus pratique d’être peu chargés dans le Shinkansen.

Family mart: envoi des bagages à Kyoto. Le formulaire que je réussis à demander au guichet du convenient store est en japonais. Comment puis-je le remplir? Je n’y comprends rien. Heureusement, le personnel de l’hôtel est très serviable et se charge d’écrire pour nous. Ouf!

Nuit à Shinjuku New City Hotel à Tokyo

Lundi 25 février 2013 – Tokyo

Avec des autres voyageurs
En bonne compagnie

Pour une fois, nous prenons le shuttle gratuit proposé par l’hôtel qui nous amène vers la gare. C’est l’heure de pointe, celle que je redoutais. Heureusement, nos bagages-cabines ne sont pas trop encombrants. Nous ne dérangeons personne. Nous repérons le quai mais le train n’est pas encore en gare. Shinkansen Kodama 641. En un tour de main, les sièges basculent dans l’autre sens et le train peut repartir. Les wagons sont larges et les fauteuils très confortables. Surement presqu’autant qu’en première classe en TGV. Nos voisins sont des jeunes qui rigolent bien. J’en profite pour leur demander de poser avec moi.

Train vers Odawara

Odawara: notre aventure au pied du mont Fuji commence ici. En réalité, nous suivons le parcours touristique classique.

Avec le Hakone free pass 2 jours à partir d’Odawara: Odawara- Hakone Yumoto en train puis Hakone Yumote- Moto-hakone en bus

Fumerolles
A Owadukani

Marche à pied jusqu’à Hakone-Machi en suivant la route , puis Hakone Machi-Togendaï en bateau, Togendaï-Owadukani puis Owadukani-Sounzan en téléphérique, Sounzan-Gora en cable-car et Gora Hakone Yumoto en Train.

A Owadukani se trouvent les fumerolles et les fameux œufs cuits dans les eaux soufrées. Pas goûtés car pas faim.

Une fois le tour réalisé, nous prenons le bus vers le ryokan. Nous rentrons tôt car le dîner est servi à 18h30 ( eh oui, ils sont assez mange-tôt ici).

Bus: En réalité, pas si compliqué d’utilisation. Il suffit de savoir où on veut aller. Les stations sont affichées aussi en romanji, il faut appuyer sur la sonnette pour indiquer l’arrêt.

Notre ryokan

Nous découvrons l’auberge et à l’arrivée, quelle surprise! Ils ont eu la délicatesse de peindre mon prénom sur une latte de bois, ainsi que ceux de tous les clients ce soir. C’est une attachante attention car mon prénom est écrit en romanji (écriture occidentale), les autres en Kanji. Le gérant nous accueille et nous accompagne jusqu’à notre chambre. Celle-ci est assez spacieuse, elle est composée d’une pièce à vivre meublée uniquement d’une table basse, de deux coussins, d’une commode et d’une TV. Les deux futons sont déjà étalés par terre dans la chambre à coucher attenante.

Notre dîner

Nous sommes invités à enfiler notre Yukata avant d’aller diner dans la salle à manger commune où un super bon repas traditionnel ou Kaiseki nous est servi. Les plats sont beaux, la plupart sont bons mais nous ne savons pas toujours ce qu’ils contiennent.
Le tout arrosé par du thé japonais. C’est si calme ici.

Nourriture: Ne pas avoir peur de goûter. Tout n’est pas bon, mais nous avons découvert des saveurs, des odeurs, des couleurs et des consistances incroyables. Le problème est que nous n’avions pas de décodeur avec nous.

Notre chambre
Au ryokan

Boisson: Principalement le thé vert au goût un peu amer qui est la boisson nationale, servi à volonté dans les restaurants et le Saké d’environ 12° bu chaud ou froid qui remplace le vin à table.

Après le repas, je cours me délasser dans les eaux chaudes, très chaudes de l’onsen. Demain, échange des bains, les hommes vont chez les femmes et vice versa.

Dans le bain
Onsen

J’apprends à cette occasion que les japonais aiment de plonger dans ces eaux chaudes naturelles , presque brûlante 40 à 44°C après une dur journée de labeur. Ils y vont tout nus après un bon décrassage dans des douches communes. J’avoue que j’ai eu un peu de mal mais après tout, pourquoi pas? D’autant plus que ce soir, je suis la seule adepte. J’y reviendrai demain. Je m’endors avec volupté et sérénité dans mon futon.

Nuit à Shunkoso Ryokan à Hakone

Mardi 26 février 2013 – Hakone

Dans le bain
Que c’est agréable !

Comme d’hab’ depuis quelques temps, je me lève aux aurores. Autant se baigner dans une eau bien chaude. Cette fois-ci je ne suis pas seule, une dame toute nue y est déjà mais cela m’est égal. C’est tellement agréable une fois que l’on s’est habitué à la chaleur.

Onsen: Bain thermal japonais où l’on se baigne nu après s’être douché soigneusement. A tester, je ne suis pas naturiste mais à aucun moment, je n’ai été gênée par la nudité. On laisse toutes ses affaires, même la serviette, au vestiaire. On peut garder éventuellement une mini-serviette pour cacher sa nudité intime juste avant d’entrer dans le bain; Et c’est tout.

Saveurs locales
Notre petit-déjeuner

Notre petit- déjeuner japonais est très complet, pas de croissant, ni de yaourt, non mais plutôt du poisson frit (eh oui), omelette, du chou en salade, des algues,…Je n’arrive pas à tout finir.

Ce séjour dans ce ryokan est très reposant après Tokyo. Nous repartons vers Kyoto par le Shinkansen Hikari 511. Heureusement que les panneaux affichent aussi en romanji (lettres romaines), parce que je confonds les Hiraganas. Le trajet dure 2 heures.

Fushimi Inari
Forêt de bambou

Kyoto station est beaucoup plus petite que Shinjuku. Pourtant, nous avons du mal à nous repérer. Après avoir fait un tour au Tourism Information, nous retrouvons rapidement notre chemin vers l’hôtel. Heureusement, il est proche de toutes les commodités et surtout de la gare.

Dépose des bagages dans le hall. Nous reprenons le chemin vers Fushimi Inari  par le JR line local. La station Inari est à deux stations et le premier tori en face de la station. C’est magnifique. Mais nous nous égarons encore. Ce n’est pas la saison touristique et nous nous retrouvons facilement isolés.

De retour à Kyoto, nous découvrons notre hôtel. Notre chambre est un peu petite qu’à Tokyo. Nous décidons de faire du shopping au quartier central.

Dîner 1

Nishiki Market ressemble un peu à Tsukiji market. Nous ne nous y attardons pas trop car nous n’aimons pas cet étalage de nourriture un peu indécente.

Marche à pied Teramachi galerie-Shinkyogoku ( rue Sanjo dori et rue Shijo dori et Pontochô: c’est une galerie marchande couverte bordée de très nombreux magasins. C’est la fête. Les valises vont rapidement se remplir!!!

Les yens s’échappent allègrement. Ben on ne vit qu’une fois! Le ventre creux, nous dînons à 18h30 ( c’est tôt et nous ne sommes pas les seuls) dans une chaîne de restauration japonaise où le menu est montré dans la vitrine ( sous forme d’aliment en plastique). Et ce que nous mangeons correspond à ce que nous voyons.

Le retour à l’hôtel est un peu plus compliqué. Nos jambes sont fourbues et prendre le métro à Kyoto est un vrai casse tête. Les stations sont inscrites en japonais et ceux que l’on interpelle ne parlent absolument pas l’anglais.
Après réflexion, nous arrivons à monter dans le métro.

Diner 2

J’ai pris goût aux bains japonais. Et être nue n’est pas si dérangeant si les autres le sont également. Un onsen est installé sur la terrasse de notre hôtel, ce soir, je veux en profiter. A peine ai-je trempé mon pied dans le bain qu’une jeune japonaise m’aborde et me demande d’où je viens.
S’en suit une longue discussion (en anglais s’il vous plait) sur sa vie, celle des jeunes japonais. Le temps est passé très vite, ma peau a eu le temps de rougir.

Je m’endors en repensant à toute notre conversation. Bref, je ne dors pas. Juste 3 heures.

Nuit à Kyoto.

Mercredi 27 février 2013 – Kyoto

Il a fallu faire un choix pour visiter un minimum dans cette ville riche en temple. Départ pour Uji par le JR Nara line local. Nous avons de la chance, le temps est frais mais ensoleillé.

Marchand de thé

Uji: ville du thé. Je me délecte d’une bonne glace au thé vert, mais vert!

Cette ville abrite également le fameux temple Byodoin. Hélas, le pavillon principal est actuellement en réfection, caché sous une grosse bâche.
Heureusement, le musée est très complet et les jardins même en hiver laissent deviner une beauté au printemps.

Daims en liberté
Nara

Ensuite, nous reprenons le train pour Nara. Il faut marcher 1km300 pour arriver au parc où des daims circulent en liberté. Je n’ose pas les toucher ou les caresser vu les nombreuses affiches nous mettant en garde. Les animaux sont presque insistants dès qu’ils sentent leur aliment favori qui est un biscuit spécial.

Bouddha Todai Ji

Kofukuji’s National Treasure Museum: Absolument magnifique, contient un magnifique Bouddha-Todaiji ( le plus grand Bouddha en bronze du Japon)- Nous regardons toutes ces merveilles. Même sans être bouddhiste, nous comprenons la ferveur des croyants.
La foi permet de réaliser de beaux ouvrages. Nous restons bouche bée.

Retour par JR Nara line local

Teramachi street, un lieu abrité, une fois de plus. Nous poursuivons notre journée par du shopping dans la galerie: j’acquiers des dizaines de paire de socks, des collants, deux robes. Pour une fois que je fais partie de la taille standard.
Je me sens chez moi, ici.

Nous retournons manger dans ce resto où le menu est présenté ( pour une fois) en anglais. En plus, ce n’est pas mauvais du tout. Evidemment, notre boisson de table est du saké chaud.

A l’hôtel, je remonte vite sur la terrasse pour un bon bain chaud. C’est si bon!

Nuit à Kyoto.

Jeudi 28 février 2013 – Kyoto

Palais
Kinkaku Ji

Le soleil est éclatant aujourd’hui, nous avons beaucoup de chance. Nous attaquons les temples. Nous achetons le City Bus All-day Pass de 500Y qui nous permet de voyager toute la journée et qui correspond à un aller-retour. Ce pass est donc très rapidement amorti. En fin de compte, le bus est beaucoup plus pratique que le métro à Kyoto.

Kinkakuji ou le Pavillon d’or bus 205 – En voulant prendre des photos, nous nous apercevons que la batterie est restée à l’hôtel. Nous utilisons donc le petit appareil moins performant mais utile néanmoins. Et nous revenons dans notre chambre pour récupérer la batterie.

Pavillon d'Argent
Ginkaku Ji

Ginkakuji ou le Pavillon d’argent bus 100: Les visites sont bien organisées.

Tous les touristes suivent un parcours très bien balisé.

C’est la fin de l’hiver et les arbres commencent à fleurir. C’est beau!

Kiyomizu Dera

Temple Kiyomizu Dera – Bus 100: c’est le dernier temple visité. Nous y croisons de nombreuses japonaises en kimonos. Nous sommes dans un autre monde.

Demain est notre dernier jour, nous sommes fatigués et décidons de dîner dans la galerie marchande de la gare. De très nombreux restaurants se côtoient. Nous en choisissons un dont la vitrine est appétissante. Nous choisissons même déjà notre menu à l’aide des exemples plastiques en exposition.
Il y a déjà la queue à 18h30. Nous attendons sagement derrière quand un monsieur me fait comprendre par des signes qu’il faut inscrire son nom sur un registre. Tous ont écrit en japonais, sauf moi, j’attends avec impatience le moment où la serveuse épellera notre nom.

DînerUn quart d’heure après, c’est notre tour, la salle est pleine de japonais, d’ailleurs la ville elle-même est remplie de japonais. Peu de touristes sont présents à cette période de l’année, et c’est tant mieux.

Notre repas est très bon, nous ne savons dans quel ordre déguster. Heureusement, une voisine de table vient spontanément nous parler et nous indiquer comme consommer la soupe miso. La serveuse est très sympa, surtout quand elle apprend que nous venons de France. D’ailleurs, elle n’est pas la seule à apprécier notre pays qui garde une belle image.

Toilettes japonaises

Toilettes: Les japonais sont forts, ils ont des toilettes incroyables. D’abord, elles sont nombreuses et surtout gratuites. Elles sont propres. Le siège est chauffé et on peut les commander grâce à une télécommande: jet postérieur et antérieur, contrôle volume et température.
Il existe même un bouton pour déclencher une musique d’ambiance ou le son de l’eau qui coule. Ils sont trop forts, ces nippons!

Nuit à Apahotel Kyoto

Vendredi 1er mars 2013 – Kyoto

Dernier jour, j’ai le cœur serré. C’est la première fois que je ne veux pas rentrer chez moi. Achats dans un magasin électronique autour de la gare. Tout est écrit en japonais mais j’arrive à trouver et à m’acheter un tapis de souris fleuri pour le cabinet et des écouteurs Sony pour mon Ipod.

En rentrant vers l’hôtel pour récupérer nos bagages, nous retrouvons… un couple de marathonien rencontré lors de notre séjour à Dubaï!!! Le monde est si petit…

Temple de Shinshoji

Prenons le Bus limousine pour Itami Airport. D’une ponctualité déconcertante.

Vol Osaka-Tokyo en escale – Heureusement, nos bagages en soute vont directement dans l’avion d’Air France, nous pouvons donc bien profiter de cette escale de 6h.

Narita Airport par le JR Keisei, en 11 mn, pour visiter le superbe temple de Shinshoji.
Hélas, la nuit tombe vite, et nous sommes les seuls visiteurs de ce temple qui est magnifique ainsi que son parc désert.

Tempura

Sur le chemin de la gare, nous avons faim, l’avion ne décollant qu’à 21h55.

Nous tentons d’entrer dans un restaurant japonais, la patronne semble me faire comprendre qu’il est complet, mais devant notre mine désemparée, elle nous fait asseoir dans un coin. Nous pouvons ainsi commander notre dernier repas japonais au Japon. Pour moi ce sera tempura et saké chaud.

L’avion est toujours rempli de japonais.

Nuit dans l’avion

Samedi 2 mars 2013 – Paris

Sayonara

Mon voisin japonais est prof de français à l’université de Tokyo (quartier Shibuya). Il emmène 15 élèves à Aix puis à Paris pendant 3 semaines lors d’un échange d’étudiant.

Je n’arrête pas de lui dire combien j’aime ces deux villes même si je ne les ai que survolé.

Tokyo-Kyoto.

Sayonara…

Peut-être un jour,…