Drapeau Nouvelle Calédonie

Cette destination a été choisie d’un commun accord depuis environ un an.

Nous voulions célébrer nos noces de perle dans un endroit choisi par nous deux mais cette fois-ci, l’idée vient de mon mari dont c’était le rêve depuis l’enfance de visiter la Nouvelle Calédonie. Je suis ouverte à toute proposition mais comme il fallait que j’y trouve également un quelconque intérêt, en fouillant un peu, ne voilà t’il pas que se pointe à l’horizon la possibilité de courir un nouveau marathon.

Logo Cercle des Vacances

Je n’hésite plus une seconde et j’accepte sa proposition. Puis est venue la question de l’organisation. J’aurai pu le préparer comme je l’ai fait tant de fois, mais l’enjeu était trop important et je ne voulais pas me stresser.

Nous avons donc choisi de passer par un Tour opérateur « Cercle des Vacances » avec lequel nous sommes passés pour notre voyage en Islande en 2015.

Octobre 2018 – Le devis est accepté, quelques détails sont encore à régler, mais les lignes sont bien respectées. Après quelques discussions, au vu de la longueur du trajet, nous optons non sans avoir un peu hésité, pour un surclassement et passer de la classe éco en classe en éco premium où nous ne serons pas complètement allongés, mais le repose-pieds, les sièges plus larges et les dossiers plus inclinables nous faciliteront le voyage.

J1 – Samedi 10 août 2019 Départ de Paris CDG – Aérogare A2

Notre avion

Vols CX 278 en Economie Premium (Catay Pacific) 21h10 , Airbus A350-900, sièges 32 A et C

La configuration de cet Airbus A355-900 dans la classe éco premium est de 2-4-2 et nous avons la chance d’être côté hublot. L’avion est quasiment rempli de passagers asiatiques.

Sièges en classe Eco premium
Nos places

Nous sommes accueillis par un verre de champagne servi dans un verre à eau. Mais bon, l’intention y est! La trousse est composée de chaussettes, de bandeau occultant, d’une brosse à dent, dentifrice , cure dent mais je la trouve beaucoup moins jolie que celle que nous avons reçue lors de notre voyage sur Viet Nam Airlines en 2018. L’écran individuel est en 16/9ème et large, le casque confortable. Le repose-pieds est bien pratique et l’espace pour les genoux est bien large même si pour moi, cela n’a pas vraiment d’importance.

Plateau repas en cabine
Notre dîner

Le dîner ne sera servi que deux heures après l’apéritif, pour moi un Rhum coca. Il y a au menu une salade niçoise avec anchois, Tranche de bœuf avec sauce d’huître, champignons, riz au jasmin ou Filet de porc, gratin de pommes de terre, haricots verts, carottes et crème aux champignons. Et au dessert une Crème glacée à la framboise Movenpick. A noter, des couverts métalliques, serait-ce la différence avec l’éco ?

Je m’endors avec un film de comédie romantique asiatique.

J2 – Dimanche 11 août 2019 En vol puis arrivée à Hong-Kong à 15h00 (heure locale) Terminal 1 soit 11h50 de vol.

Plateau repas en cabine éco premium
Des pâtes au petit-déjeuner

Un petit-déjeuner est vite servi voire expédié je trouve. J’ai juste le temps d’apprécier mes nouilles aux œufs accompagnés de poulet et crabe sautés. Et le service de ramassage passe à toute allure, juste le temps poir nous d’ingurgiter nos plats. Mais comment peuvent-ils manger si vite ?

Menu du jour
Choix des plats

A noter qu’à chaque fois, deux choix sont proposés au passager; un menu occidental et un autre oriental. Devinez lequel j’aime choisir ? Eh bien, pour me mettre de suite dans l’ambiance et puis je trouve que ce n’est pas la peine de voyager si on ne mange que ce que l’on connaît déjà. Automatiquement, juste avant d’atterrir à Hong-Kong, j’avance l’aiguille de ma montre de 6 heures et je me mets en condition mentale pour ne pas être gênée par le jet lag.

Hongkong International Airport ,Terminal 1, 15h00, 1ère à escale de trois heures. Le temps de secouer et de décontracter nos jambes malgré le port de bas de contention. Pour passer le temps, nous visitons toutes les boutiques de notre terminal 1 mais nous ne sommes pas intéressés car la plupart des produits proposés sont des denrées alimentaires.

Zone de recharge
Que des geeks à l’horizon!

Je charge mon portable sur les très nombreuses bornes situées tous les dix mètres environ et où des diazines de geek s’agglutinent, dont moi. Je regarde autour de moi et je constate que pratiquement chaque voyageur tient un portable dans la main qu’il ne quitte pas des yeux.

Le temps de transit est rapide, nous ne changeons pas de compagnie et nos bagages ne seront récupérés qu’à la fin du voyage.

Vol CX 111 (Catay Pacific) en Economie Premium – Vol Hong-Kong Dép. 18H50 , Airbus A330-300, Sièges 31 A et C

Trousse de toilette
Kit de Cathay Pacific

Dans l’avion, nous prenons rapidement nos aises, je retire mes chaussures pour enfiler les chaussettes mises à disposition dans la petite trousse de kit. Les accoudoirs sont assez larges pour ne pas se gêner. Le choix des divertissements est conséquent mais malheureusement en anglais ou en chinois, je me console en découvrant « La Passion selon Saint Matthieu » de Bach et des œuvres de Handel chantées par Philippe Jarrousky.

Plateau-repas
Notre second dîner

Le dîner, une fois de plus, arrive trop tardivement, je suis déjà très somnolente. Le repas est vite expédié et je m’endors aussitôt. Apéritif Couvoisier VSOP, Salade russe avec saumon fumé, épaule d’agneau braisé, carottes, ail, échalote, purée de petit pois, glace Movenpick.

Malheureusement, je me réveille au bout de trois heures. Il n’est pas dans mes habitudes d’user de somnifères mais les longues journées qui s’annoncent me font peur. J’avale alors discrètement une pilule miracle dont je garde le secret tout en écoutant Saint Matthew.

J3 – Lundi 12 août 2019 – En vol

Plateau-repas
Des Dim sun au petit-déjeuner

Assommée par le somnifère pris à 3h du matin, je suis réveillée par mon mari pour le petit-déjeuner composé pour moi d’une sélection de Dim sum, du riz gluant au poulet, champignons hâchés et de nouilles chinoises, un croissant, un yaourt et une salade de fruits. Spécial mais pas mauvais.

Salle d'embarquement à ydney
Escale à Sydney

Notre avion a décollé de Hong-Kong avec un retard de 30 minutes qu’il ne rattrape pas. Notre escale est très courte à Sydney, il va falloir se dépêcher.

Atterrissage à 6h30 avec un retard à Sydney, nous avons un court passage à la fouille , sans encombre.

A Sydney, nous avançons encore notre montre de 2 heures. Le temps passe très vite…

Embarquement du Vol QF 091 Qantas 7h40, Boeing 737 – Sièges 10 A et B

Plateau repas
Notre petit-déjeuner

Un cas nous est servi. Au choix, omelette-saucisses, etc… ou fruits. Donc assortiments de fruits pour moi avec un gâteau au coco, un yaourt aux myrtilles et un thé, parfait pour garder la ligne, n’est-ce pas ?

Arrivée Nouméa 11h30, Aéroport international de Tontouta. Voyageant en premium, nos bagages sont délivrés en priorité et nous les récupérons en premier. Nous en profitons pour changer nos Euros en Franc Pacifique, monnaie qui a cours ici et dont le taux est fixe par rapport à l’Euro (1000 XPF = 8,38 €).

Lit King size
Notre chambre au Lagon

Une dame avec un collier de fleurs nous accueille avec un grand sourire. Elle nous ramène (environ 45 min de route) à notre hôtel Le Lagon situé sur la baie de l’Anse Vata.

Nous sommes épuisés. Nous déposons juste nos bagages et nous nous écroulons sur notre lit. Un cours d’aquagym a lieu près de la piscine mais je n’ai pas la force de bouger.

Après une heure de pause, nous devons nous préparer car j’ai réservé ce soir un dîner pour fêter dignement notre 30 ème anniversaire de mariage.

Le Roof

Restaurant « Le Roof ». Il est situé sur pilotis et plonge dans l’océan. Sa particularité, du moins dans la soirée, est qu’il possède au centre de la salle une terrasse dans laquelle on peut voir passer des poissons. Ce soir, nous avons eu la chance (enfin, une cliente avait jeté des morceaux de pain par dessus-bord, tout de même!) de voir nager trois petits requins.

Desserts
Mon gâteau

Cela étant dit, le repas a été parfait, je n’ai pris qu’un cocktail et le spectacle était dans la fosse.

Nous rentrons à pied dans la nuit fraîche (c’est l’hiver austral) en croisant de nombreux promeneurs et joggeurs.

Il est 20h, nous sommes des morts-vivants.

Nuit à l’hôtel “Le Lagon” Chambre Studio

J4 – Mardi 13 août 2019 Nouméa – Le Lagon

Debout sur la plage
Plage du Château Royal

Décalage horaire ou excitation, je suis sur le pied de guerre dès 6 heures du matin. Footing matinal le long du littoral vers Prony où je croise de nombreux coureurs, cyclistes ou tout simplement promeneurs. L’air est frais, agréable.

Je rentre me doucher, je me sens revigorée.

Le petit-déjeuner buffet est très bien garni. Le choix est large aussi bien pour le salé (riz cantonnais, saucisses, omelette, potatoes) que pour le sucré ( pain perdu, pancake, cake, salade de fruits, yaourt, etc. )

Il est temps de se préparer pour cette journée consacrée à la découverte du Caillou.

La représentante de l’agence NTS vient nous rencontrer dans le hall de notre hôtel pour nous souhaiter la bienvenue. Delphine dit que nous pouvons l’appeler au moindre souci par Whatsup car nous n’avons pas de téléphone local.

4x4 de l'agence
Voiture de notre guide

A 9h00, notre guide Wamy , un kanak originaire de l’île de Tiga, nous emmène dans le Parc Provincial de la Rivière Bleue situé dans le Sud de l’île. Ce parc, créé en 1980, s’étend sur une surface de 22000 hectares.

Après environ 45 minutes de conduite, nous arrivons au poste d’accueil. Quelques familles avec des jeunes enfants vont également parcourir le parc en VTT.

Terre rouge de la région de Yaté
Lac de Yaté

La terre est rouge, riche en fer et ferro-nickel. Avec notre guide, nous découvrons la région de Yaté, son grand lac artificiel d’une superficie de 40km² et la Rivière Bleue qui s’y jette au Nord Ouest, la Rivière Blanche à l’Ouest et la Rivière des Lacs au Sud-Est. Malgré le temps nuageux, le paysage est fabuleux.

Pont Perrignon

Nous traversons le pont historique Pérignon à pied puis nous embarquons dans un autre 4×4 et nous entrons dans la vallée de la rivière Bleue. Achevé en 1958, ce pont de 80 mètres de long enjambe le bras du lac de Yaté alimenté par la Rivière Blanche. Il est totalement en bois et sa poutraison, qui peut être totalement immergée, est d’époque (chêne gomme imputrescible).

Le plus grand
Le Grand Kaori

Nous atteignons le sommet du belvédère de la «forêt noyée», puis brusquement, nous pénétrons dans la forêt tropicale où trône l’arbre géant Kaori. Cet Agathis lanceolata est le plus grand kaori connu de Nouvelle-Calédonie. Le diamètre à la base du tronc atteint 2,20m, quant à son âge, il vivait déjà il y a plus de 1000 ans.

Nous avons même la chance de rencontrer le célèbre oiseau indigène: le cagou. Celui-ci est venu en couple mais nous n’entendons pas son cri qui ressemblerait à un aboiement.

Le Cagou

Le Cagou ou Rhynochetos jubatus n’existe qu’en Nouvelle Calédonie dont il est l’emblème. Il vit en forêt et se nourrit d’insectes et de vers. Il ne vole pas, niche au sol et ne pond qu’un seul œuf par an. Notre guide nous décrit la faune et la flore et parle volontiers de son pays lorsque nous l’interrogeons.

Nous croisons peu de promeneurs car le parc est très vaste.

Bancs et table sous un faré
Notre pique-nique

En fin de matinée, Wamy (qui signifie être droit) nous dresse notre pique-nique sous un faré au milieu de la nature où nous pouvons admirer les eaux cristallines de la rivière. Le repas consiste en un sandwich, une salade, des fruits, des sortes de chouquettes délicieuses. Il a même ramené des canettes de bière calédonienne ; la Number One et la Manta (comme la raie).

Trois canettes de bière

Sur le chemin du retour, je n’arrive plus à tenir une conversation, ma tête ne cesse de tomber. Nous sommes contents de rentrer.

A l’hôtel, l’eau chauffée de la piscine m’attire et malgré la fatigue, je ne peux m’empêcher d’y plonger un instant pour me réchauffer. En remontant dans notre chambre, je me souviens qu’un cours de Pilates va bientôt débuter. Je pose à peine mes affaires de piscine dans la chambre, je me change et je redescends aussitôt. Je ne peux m’en empêcher.

Cours de Pilates de 17h30 à 18h30 – Le prof et les participants ont l ‘air étonné de voir une nouvelle venue. Ils ont l’air de tous bien se connaître , mais je ne suis pas là pour me faire des amis. Je me présente brièvement, m’installe dans mon coin et écoute attentivement les instructions de l’animateur.

Malgré ma pratique régulière de la course à pieds, je m’aperçois avec douleur que j’avais négligé d’autres muscles de mon corps . Qui me le font méchamment savoir. Mais je tiens bon.

Plage de l'Anse Vata by night
Balade nocturne

L’élan étant revenu, je convaincs mon mari de partir en balade le long de l’allée qui borde les plages. De nombreuses personnes dinent dehors , autour des tables de pique-nique en bois disposées régulièrement.

Nous passons devant un restaurant de grillades dont nous regardons le menu mais nous n’avons pas faim. Nous n’avons qu’une hâte, c’est de rentrer nous coucher.

Nuit à l’hôtel “Le Lagon” Chambre Studio

J5 – Mercredi 14 août 2019 Petit-déjeuner buffet inclus, Nouméa→ Sarraméa 1h47

Baie de l'Orphelinat
Footing matinal

Toujours réveillée avec le soleil, je ne sais pas ce que me réservera demain, mais cette ville m’inspire et l’envie de courir cette fois-ci vers le centre-ville me fait bondir hors de mon lit.

La course est aussi agréable que celle d’hier. Je croise un peu moins de personne, le parcours est un peu plus plat. En fait , j’emprunte une partie du parcours du marathon , ce qui me remet dans l’ambiance. Après 45 minutes de balade, je rentre revigorée à l’hôtel.

Citroen
Notre voiture de location

Un représentant de Hertz nous attend à l’accueil à 9h et nous livre une petite Citroën vert pastel toute neuve. Elle ne possède pas de vitesse automatique mais je ne l’avais pas non plus précisément exigée à l’agence lors de l’élaboration du voyage.

Il est temps pour nous de quitter la capitale et de découvrir les autres villes de la Nouvelle-Calédonie. Nous débutons par une remontée vers le Nord vers la ville de Saraméa, notre prochaine destination.

En chemin, nous faisons un petit détour par le Marché de la Baie de la Moselle ouvert de 5h à 11h, à côté du port de Moselle. Nous en faisons le tour en moins de 10 minutes, le marché est tout petit, nous sommes un peu déçus mais cela nous permet de voir de beaux fruits et légumes, fleurs, poissons, artisanat.

La circulation est fluide mais nous roulons très prudemment. Les routes sont très bien entretenues et les panneaux indicatifs sont clairs. Vitesse autorisée sur route secondaire à 70 km/h et sur route territoriale à 110 km/h. N’étant pas pressés, nous décidons de nous mettre sur le bas-coté de la route quand la file derrière nous est trop longue ou si le conducteur semble pressé, ce qui est souvent le cas . Nous admirons le paysage, nous reposons, explorons les environs et parfois, prenons des photos.

Séchage du curcuma

La pratique dans les routes secondaires est de saluer tous les autres conducteurs ou passants croisés d’un signe de la main, ce qui surprend au départ mais qui devient rapidement un réflexe. Nous nous guidons grâce à l’application MapsMe, utilisable hors connexion.

Sur le chemin, nous faisons une agréable halte à la Distillerie de Boulouparis, dans une boutique tenue par une charmante et passionnée dame qui nous vante les vertus des huiles essentielles , notamment le Niaoulis.

Pont métallique
Passerelle Marguerite, à Foa, construit en 1909 par des disciples d’Eiffel

Puis nous admirons la passerelle Marguerite à Foa, un pont maintenant inactif, construit en 1909 qui enjambe la rivière.

Après environ 2h de conduite tout à fait sereine (en réalité pendant toute la durée du séjour, je n’ai été que la co-équipière), nous pénétrons dans le Parc des Grandes Fougères où notre hôtel est situé. C’est un endroit vraiment très tranquille, idéal pour se reposer.

Trou d'eau avec cascade
Cuve du Trou Feillet

Nous avons néanmoins le temps de faire une petite randonnée vers le Trou Feillet. C’est une petite cascade dont le chemin qui y mène est bordé d’arbres majestueux, magnifiques et sans doute centenaires. La distance est courte mais nous sommes subjugués par une nature si belle que temps défile à toute allure.

Mon plat de poisson
Filet de bec de cane

Nous prenons notre dîner à The Rock, réputé dans la région pour sa cuisine raffinée et inventive dont les gastronomes raffoleraient. Et effectivement, nous ne sommes pas déçus car tous les mets servis sont délicieux.

Jacuzzi
En pleine nuit et en pleine forêt

La nuit tombe tôt en hiver, nous rejoignons notre bungalow qui, oh, surprise !, possède un jacuzzi privé sur la terrasse. Et l’eau est bien chaude quant nous y pénétrons. C’est aussi cela le luxe.

Il faut dire que depuis notre arrivée sur le caillou, nous n’avons pas été gâtés par la météo. Fraîcheur matinale, ciel couvert et ici, en plein cœur de la forêt, une humidité à ne pas laisser son linge dehors. Mais nous le savions déjà.

Nuit à l’hôtel “Evasion” à Sarraméa Bungalow

J6 – Jeudi 15 août 2019 Sarraméa

Thé, jus d'orange, croissant et yaourt

Après un petit-déjeuner servi à table, nous quittons rapidement les lieux pour le sentier de la petite Cascade dont le point de départ est le refuge de Farino. C’est une randonnée très facile longeant des propriétés privées. Le parcours est bordé d’arbres et d’arbustes très feuillus provoquant une sensation de fraîcheur. Malheureusement, nous n’avons croisé aucun oiseau de la région.

Cascade
Petite Cascade de Farino

La cascade est jolie et l’endroit paisible incite à la méditation. Nous restons ainsi un long moment, à regarder l’eau se jetant dans les roches.

Nous reprenons ensuite la route vers le Nord en suivant la Territoriale , chaussée à faire pâlir d’envie la DDE, tant le goudron est bien entretenu malgré certaines conditions météorologiques.

Nous aimons randonner, nous sommes servis ici et en ferons deux.

Devant un arbre
Acropogon à feuilles bullées

Sentier de la forêt des cycas Très facile – boucle de 1 km – durée : 35 minutes

C’est un sentier de promenade qui serpente à travers une magnifique forêt sèche renfermant une grande variété de plantes endémiques à la Nouvelle-Calédonie. Accès à la mangrove. Malheureusement les moustiques sans doute frustrés de voir peu de touristes en cette saison, s’acharnent sur nous et nous poursuivent jusque dans notre véhicule.

Panneau explicatif du sentier
Sentier de la Forêt des Cycas

Site classé. Un étiquetage botanique permet de repérer les différentes espèces propres aux forêts sèches littorales de la côte ouest. Parmi les nombreuses espèces endémiques, on peut noter l’abondance des cycas qui donnent un cachet particulier à cette promenade ombragée. Cette forêt abritait jadis une population d’escargots endémiques, les bulimes, proches cousins de ceux de l’île des pins, qui ont sans doute disparu avec la fragilisation du milieu.

Sentier des 3 baies à la végétation et aux paysages singuliers. Ce sentier longe les trois baies qui lui ont donné son nom :

Bonhomme de Bourail
  • la Baie de la Roche Percée. Nous admirons le “Bonhomme de Bourail”, un étrange monolithe à visage “humain” sculpté par les vagues au fil du temps mais qui semble s’effriter. Nous grimpons jusqu’au belvédère où la vue surplombant la baie est décoiffante  puis nous descendons vers
  • la Baie des Tortues au creux d’un amphithéâtre de pins colonnaires endémiques (la baie tient son nom du fait qu’elle est le lieu de ponte des tortues durant l’été austral). De nombreux promeneurs y pique-niquent.
  • Il ne reste que la Baie des Amoureux nichée dans un écrin de verdure que nous n’avons plus le courage de visiter. Sur moins de 4km (compter environ 1h30 de marche) nous aurions pu découvrir de multiples points de vue sur le lagon, une végétation remarquable allant des majestueux araucarias de la Baie des Tortues à la forêt littorale de la Baie des Amoureux. Mais nous avons préféré reprendre la voiture et poursuivre notre chemin.

Comme lors de la plupart de nos voyages, nous ne déjeunons pas. Un énorme petit-déjeuner peut nous suffire jusqu’au soir. Mais en passant pat Bourail, j’ai une envie de côtoyer, ne serait-ce que quelques minutes des locaux. Nous nous arrêtons à un supermarché pour y acheter n’importe quoi, ce sera des chips, des fruits secs salés et du Coca, tout ce que nous évitons habituellement. Nous croisons enfin des gens natifs du pays, je veux dire pas les «blancs ».

Sarraméa → Koné 2h31

Je dors à moitié dans la voiture. Heureusement que je ne conduis pas. Je n’arrive toujours pas à retrouver un rythme de sommeil normal.

Panoramique du jardin de l'Hôtel Hibiscus
Hôtel Hibiscus

Arrivée à Koné dans l’après-midi. C’est une petite ville tranquille, notre nouvel hôtel se situe à son entrée. La chambre donne directement sur un jardin type japonais. Après ce long voyage en voiture, je fonce dans le hammam bien chaleureux.

Mon Entrée
Tataki de thon

Notre dîner est délicieux, je choisis souvent du poisson quand je mange au restaurant, je trouve cela moins culpabilisant pour les calories ingurgitées et surtout j’opte pour ce que je ne sais pas préparer. Rillette et tataki de thon en entrée, Brandade de Wahoo, sauce vierge et méli mélo de salade et Fondant au chocolat avec sa glace vanille.

Nuit au “Hibiscus Koné” ( piscine non chauffée et hammam au lieu de sauna)

Chambre Double Jardin 1/2 Pension avec Dîner inclus

J7 – Vendredi 16 août 2019 Koné Petit-déjeuner continental de 6h à 9h

Route de Koné
Mon parcours d’entraînement

En arrivant dans une ville, je regarde s’il y a des coureurs et je recherche toujours les parcours possibles. Ce matin, je cours sur la piste cyclable qui longe la route territoriale. Il est très tôt lorsque je quitte l’hôtel mais je croise quand même quelques voitures. Le soleil est en train de se lever lorsque j’arrive à mi-parcours. J’ai l’impression d’être invincible. L’air est frais, je retrouve rapidement de bonnes sensations.

Saut
Hôtel Hibiscus

Après une bonne douche, tous les compteurs sont remis à zéro, la journée peut enfin démarrer.

Pour la première fois depuis longtemps, nous ne sommes pas les premiers attablés pour le petit-déjeuner. Mais nous ne sommes pas pressés, nous n’avons rendez-vous qu’à 11h45.

J’ai encore le temps pour profiter du hammam où je discute avec un jeune homme (dont la copine attend sur un transat au soleil à coté, je précise) de son séjour en Calédonie qui s’achève après 4 mois de doctorat sur l’urbanisation ou quelque chose comme cela.

Gyroptère
Avant de grimper dans le gyroptère

Aérodrome de Koné. Les deux pilotes nous accueillent sur le tarmac. Ils nous laissent le choix des appareils. Je choisis le gyroptère et mon mari l’avion.

L'avion de mon mari

Lors de l’organisation de ce séjour dès août 2018, il a tout de suite été question que l’agence de voyage Cercle des Vacances nous offre ce survol du “Cœur de Voh” en ULM biplace, c’est-à-dire 2 ULM différents reliés par radio pour communiquer entre nous ( en même temps, vu le prix du circuit, c’était la moindre des choses:)), mais merci quand même!

Départ : 11h45 Durée vol : 45 min

Avant de décoller, les pilotes nous donnent quelques conseils de sécurité. Ils nous ont demandé auparavant notre poids ( il ne faut pas trop manger avant de monter ! lol, non , c’est pour ne pas provoquer de surcharge, lol on peut en mettre au moins 3 comme moi!!!). Ils nous expliquent comment va se dérouler le décollage, le vol, ce que nous allons survoler.

Casquée
Prête pour le vol

Comme je vais voler sur le gyroptère ou autogyre dont le cockpit ne possède pas de hublot, mon pilote m’équipe d’un casque auditif pour essayer d’entendre les explications du pilote malgré le bruit du moteur et de l’hélice tournant au dessus de ma tète avec un micro collé contre la bouche pour dialoguer, le tout englobé dans un gros casque intégral, d’un blouson bien chaud et surtout il me fixe bien solidement sur le harnais tous les appareils photos pour éviter en cas de chute de heurter la pale unique.

Le plus Beau lagon
Toutes les nuances du Bleu turquoise

Comment décrire ce qui ne peut l’être ? Le décollage est tout en délicatesse avec ce gyroptère ( ou autogyre ou monocoptère avec une seule pale) . Nous volons à 1700 pieds soit un peu plus de 500 mètres. Il me montre un banc de cinq raies aussi petites qu’une fourmi.

Récifs de coraux

Le lagon est magnifique, tout en nuance de bleu turquoise, j’aurai pu y tremper ma plume pour écrire ce que je ressens.

Je me suis arrêtée de mitrailler l’horizon, j’ai respiré de grandes bouffées de cet air que je ne respirerai plus jamais. Cette immensité d’océan, cette beauté naturelle tellement vue à la télévision, ne laisse pas la même impression lorsqu’on la voit en réalité.

Vue d'en haut
Cœur de Voh

Je compte sur ma mémoire ou ce qu’il en reste pour graver à jamais ces émotions.

Puis l’aéronef effectue un virage et à notre droite se dresse un bâtiment grisâtre, c’est une usine de traitement du nickel. La magie de l’endroit s’éteint un moment, Du rêve à la réalité…

Mais de ces moments sublimes , je ne garderai que les belles images, cette longue barrière de corail, tous ces bleus étincelants, ce beau soleil qui nous accompagnait pendant ces 45 minutes qui ont parues si courtes mais qui ont généré un temps suspendu lorsque nous avons survolé le fameux Trou bleu d’Oungio que même le commandant Cousteau, le seul autorisé à y plonger, n’a pu descendre à plus de 200 mètre de fond. C’est un trou sacré pour les kanaks et même notre appareil en le survolant n’a pas le droit d’y laisser planer son ombre…

Koné – Hienghène 2h02

Le trajet vers Hienghène est silencieux. Chacun garde pour soi ses émotions ressenties. Il faut du temps pour les gérer, les intégrer, les assimiler avant de pouvoir les interpréter.

Route territoriale
Une si belle route

La route est toujours aussi belle, territoriale puis provenciale, conduite à droite avec toujours le signe convicial de la main entre les conducteurs et pafois avec les passants. La végéatiotn est dense, luxuriante et très diversifiées. Les arbres sont majestueux, fleuris, impressionnnants. Nous ommes sous le charme de cette île surnommée le « Caillou » mais qui ressemble plus à un Diamant brut que l’on voudrait garder pour soi. Le tourisme y est peu développé, et égoïstement, je souhaite qu’il le reste.

Notre chambre
Koulnoue Village

Notre arrivée au village de Koulnoué s’effectue sous un grand soleil. Visiblement, c’est une destination touristique avec de nombreux bungalows tous face à la mer et beaucoup d’enfant (sans rapport mais je voulais le dire). Heureusement que nous avons précisé à notre agent que nous voulions rester au calme car notre chambre se situe au bout du complexe.

Terrasse et Jacuzzi
Koulnoue Village

Magnifique, au calme, avec un grand jacuzzi privé qui s’illumine et clignote de toutes les couleurs dès la nuit tombée. De plus, il est parfaitement clos. Clos? Pas vraiment, car sur le devant, quand on tire le portail, toute la plage s’offre à nos yeux ébahis. Comme d’habitude, le lit est assez grand pour héberger toute notre famille. Nous pensons à eux.

Bungalow
Koulnoue Village

Avec juste le petit-déjeuner dans le ventre, nous commençons à avoir un peu faim. Nous optons pour le buffet du soir. Il est très simple avec rien de local, ce qui me déçois un tantinet. Mais il faut bien se sustenter.

Nuit au “Koulnoue village” Bungalow Premium à Hienghène

J8 – Samedi 17 août 2019 Hienghène

Coucher de soleil
6h du matin

Nous sommes progressivement réveillés par une lumière rougeâtre tout au loin: nous assistons au réveil du Roi-soleil. Il apparaît comme évidence pour se fondre lentement sous une couverture de nuage. Puis, les oiseaux se mettent à chanter et le jour peut commencer.

Petit-déjeuner buffet inclus 6h-9h30. Il est correct, sans grande prétention. Mais assez garni pour nous tenir jusqu’au soir.

Roches de Lindéralique

Nous empruntons la route de Lindéralique où nous longeons les Roches du même nom, ce sont d’impressionnantes falaises de calcaire noir pouvant atteindre 60m de haut. Pour mieux les voir, deux parcours sont disponibles : le premier est une boucle au bord de mer (1h30) et l’autre boucle emprunte le sommet (2h)Le Col du Ga Wivaek.

Panneau du bac

Auparavant, nous empruntons le pittoresque bac de la Ouaième (vestige d’une époque à présent révolue, c’est le dernier en activité en Nouvelle Calédonie), qui peut transporter 6 véhicules avec une traversée de 5 minutes 24h/24 et 7 jours/7 , le tout , gratuitement.

Puis, c’est un paysage grandiose qui nous attend sur la route. La RPN3 (Route Provinciale) longe la côte en rasant les montagnes et en titillant l’océan.

Cascade de Tao

Au bout de 7 kilomètres nous arrivons sur le pont de la Oua Pandième, depuis lequel nous admirons la cascade de Tao, accrochée au versant du Mont Panié, le sommet le plus élevé de Nouvelle Calédonie (1628m). Elle tombe de la montagne sur 200 mètres de haut !

Cascade

Pour rejoindre son lieu de baignade, nous suivons avec un peu de mal un sentier qui remonte le cours d’eau sur quelques centaines de mètres (200F/personne auprès de la tribu). Cependant, le sentier est souvent fermé car il est, comme la cascade, très sensible aux conditions climatiques. L’eau pourrait remonter de manière trop rapide et dangereuse. Mais comme nous sommes en période d’hiver donc tout va bien.

Puis, nous parcourons tranquillement les deux sentiers de randonnée au départ du belvédère de la Poule couveuse. Sur un total de 7,7 km, nous admirons de superbes panoramas sur la Poule couveuse et les Roches de Lindéralique, ainsi que sur la lagune et le village de Hiènghène.

La Poule pondeuse de Hienghène

En fin d’après-midi, nous rentrons, fourbus. Nous n’avons plus faim, nous faisons l’impasse sur les deux derniers repas et nous couchons à 18h30, épuisés.

Nuit au “Koulnoue village” à Hienghène Bungalow Premium

J9 – Dimanche 18 août 2019 Hienghene

Petit-déjeuner buffet inclus 6h-9h30

Yaourt, cake, salade de fruits,
Petit-déjeuner au Koulnoue Village

Nous devons quitter tôt Hienghène pour pouvoir assister à la fameuse Foire annuelle de Bourail.

Le trajet prévu étant de 3h21, nous rangeons vite nos valises dans notre petite Citroën de location puis nous longeons la côte Est sur une route toujours aussi belle et fleurie.

Grand arbre

Nous nous arrêtons pour la première fois faire le plein à une station où le pompiste est toujours en activité. A noter également que le pourboire n’est pas d’usage ici, même en restauration. Nous descendons jusqu’à Houailou puis nous prenons à droite, la route transversale d’Est en Ouest qui mène à Bourail. Du col des roussettes, nous apercevons des vallées très vertes, où sont implantées plusieurs petites tribus. Les gens y travaillent la terre et vivent des fruits et de la pêche en rivière. Les paysages sont magnifiques.

Marchand calédonien
Café caléndonien

Foire de Bourail. C’est parti pour la 42ème Foire de Bourail qui se déroule du 16 au 18 août.

Après 2h45 de route tranquille, en laissant le locaux pressés nous dépasser, nous atteignons enfin notre destination : l’hippodrome de Tené, où se déroule le dernier jour de foire. L’organisation est parfaite, les voitures sont dirigées efficacement vers le grand parking prévu à cet effet et une navette gratuite nous amène à l’entrée.

Dégustation d'épi de maïs
Maïs sucré de Pouembout

Les stands de restauration sont envahies par les locaux, en ce temps de déjeuner. Tout à l’air bon, mais même si nous n’avons pas faim, je ne résiste pas à un délicieux épi de maïs sucré de Pouembout.

Nous assistons à un spectacle de danse tahitienne, de danse hip-hop, de chants néo-zélandais. Nous parcourons les stands d’artisanat local, les expositions de chevaux, cochons, races bovines.

Rodéo

A partir de 13h30, les épreuves de rodéo et autres activités autour de ce même thème ont enfin lieu. J’avoue que c’est une des raisons qui m’a poussé à venir en Nouvelle Calédonie ( à part les paysages et le Marathon, bien sûr). C’est un vrai spectacle , mais c’est une activité qui n’est pas de tout repos et surtout non dénuée de risque. En effet, en une heure, les pompiers interviennent à deux reprises: un participant tombe de haut de sa vachette et retombe sur son épaule, tandis que le second n’a même pas le temps de sortir du sas que son animal rue dans les brancards et l’envoie valser dans les barricades. Résultat: trauma crânien et il repart sur une civière néanmoins conscient. Pendant ce temps, un public nombreux et jeune regarde ces chutes parfois spectaculaires.

Groupe de chanteurs néo-zélandais

Autre épreuve : deux cow-girls doivent le plus rapidement possible récupérer un fanion attaché au cou d’un veau et la première a gagné.

Et enfin, des enfants du public sont invités à rentrer dans le grand enclos et au signal de l’animateur placé au milieu, ils doivent attraper un porcelet qui ne se laisse pas faire. Lors du deuxième jeu, le petit cochon essaie de s’enfuir en passant sous les barrières en se dirigeant vers les spectateurs assis à l’extérieur. Il est malheureusement arrêté par eux et les enfants se précipitent tous comme un seul homme sur le pauvre animal qui finit dans les bras d’un jeune garçon suspendu par les 4 pattes…

La route a été longue et mon homme commence à piquer du nez. Il est temps de découvrir notre nouvel hôtel qui se trouve comme par hasard à moins de dix minutes de la Foire.

Entrée de la résidence

Nous arrivons devant une barrière à bétail qui ne paie pas de mine. Mon mari, un peu inquiet, me demande dans quel endroit sordide notre agent nous a envoyé. Moi, je lui fait confiance, après avoir refermé derrière nous ce portail, nous avançons prudemment sur la route de terre. Après 800 mètres cahin-caha, nous découvrons un parc arboré, fleuri, dont les terrasses des bungalows en bois offrent toutes une vue sur les montagnes environnantes.

Le propriétaire nous accueille avec un grand sourire et après avoir effectué les formalités d’usage, il nous accompagne dans notre logement à l’aide une voiturette transportant nos bagages.

Notre chambre
Betikure Park Lodge

Whaouh ! La chambre est grande, lumineuse avec sa grande baie vitrée, le lit immense, la terrasse surplombant un jardin, la salle de bain avec sa double vasque (qui aurait plu à Stéphane Plazza!) et une belle douche à l’italienne.

Ciel nocturne étoilé

La nuit tombe rapidement. Dix huit heures et les étoiles brillent dans le ciel dégagé, la lune est pleine ce soir. J’immortalise le firmament à l’aide de mon fidèle Sam (Samsung Galaxy) en mode pro, vitesse d’obturation 10 secondes. L’image est parfaite.. 

Nous descendons dîner sur la terrasse du restaurant du Lodge mais il fait tellement froid que la plupart d’entre nous garde sa veste et que la serveuse doit allumer les suspensions lumineuses et chauffantes.

Nous nous endormons les rideaux grands ouverts sur le ciel calédonien en attendant le réveil du soleil.

Nuit au “Betikure Parc Lodge” à Bourail Chambre Double 1/2 Pension avec Dîner inclus

J10 – Lundi 19 août 2019 Bourail Petit-déjeuner inclus

Dans la brume
Betikure Park Hotel

A 5h47, nous sommes réveillés par les premières lueurs du soleil qui effleurent la cime de la vallée endormie. En dix minutes à peine, la brume nous offre une palette de couleurs passant du rougeâtre au blanc avant de se dissiper rapidement.

Course
Entraînement matinal

J’aime découvrir une ville en courant. Je m’échappe du lodge pour parcourir la campagne tôt le matin. C’est grisant. J’adore cette sensation de liberté ! Je grimpe dans un sentier aménagé par le propriétaire qui parcourt le parc mais les pentes trop abruptes m’empêchent de courir, alors je décide de sortir vers la route pour mon entraînement du marathon. Le vent caresse mes cheveux, je ne croise ni un passant ni une voiture. Je rentre comme toujours, bien revigorée.

Betikure Park Lodge
Petit-déjeuner buffet

Le petit-déjeuner buffet est pris sur la terrasse. En cette période de pleine lune, une température matinale basse est habituelle. La lampe suspendue chauffante est mise en route.

Il est temps de découvrir les environs.

Sentier de randonnée
Début du sentier de Boé Arérédi

Le Domaine de Déva  est un parc immense public permettant des randonnées en VTT, pédestres et des parcours de santé le tout selon ses envies, son temps à consacrer ou ses capacités physiques. Chaque parcours a son thème, nous choisissons le Sentier du Boé Areredi qui offre une vue sur le lagon ainsi que sur la Faille Shark de 4,5km, 317 mètres de dénivelé, niveau facile.

En randonnée
Vue sur le lagon

Effectivement, à chaque détour, le point de vue offre un spectacle différent aussi bien dans les terres que vers le littoral. Puis, arrivés au sommet, le grand lagon bleu présente en son milieu comme un éclair de bleu plus foncé: c’est la fameuse Faille Shark dans laquelle certains plongeurs peuvent évoluer, comme certains requins léopard ou zebre dont la faille tire le nom.

Lagon
Faille Shark

Mais de là où nous sommes, c’est déjà bien impressionnant. Aucun mot ni aucune photo ne peut rendre compte de ce qui se trouve devant nos yeux…

J’aurai voulu poursuivre sur une autre randonnée du même type , celle du Oua Koué mais il se fait tard et nous aimerions profiter un peu de notre belle terrasse.

A noter qu’un Sheraton s’est implanté dans ce parc, juste en face du lagon et entouré d’un grand terraine de golf. No comment.

Le dîner est parfait, le menu est fixe et est affiché à l’accueil. Aucun choix n’est possible sauf demande ou allergie particulière. Comme nous ne sommes pas du tout difficiles et que le repas est bon, tout va bien.

Nuit au “Betikure Parc Lodge” à Bourail- Chambre Double 1/2 Pension avec Dîner inclus

J 11- Mardi 20 août 2019 Bourail – Petit-déjeuner inclus

Paysage brumeux
Au petit matin

Les couleurs de ce matin sont encore différentes de celles d’hier.

Nous prenons notre petit-déjeuner en silence. Jusqu’à ce jour, nous avons été très bien accueillis, je pense que la rareté du touristes en fait sa préciosité. Il nous a semblé que le pays souhaite en accueillir un peu plus, il en a la capacité et les infrastructures mais pourra-t’il contenir ou en limiter l’accès si des excès surviennent comme en Islande, en Thaïlande où la masse devient un peu plus encombrante ? Faut-il privilégier la quantité ou la qualité ?

L'avion Air Calédonia
En salle d’embarquement

A l’heure où la question d’écologie est cruciale et où le transport aérien est montré du doigt, le tourisme est-il viable, responsable?

Nous quittons notre hôte en le félicitant de la qualité des prestations fournies. Puis nous reprenons notre route pour rejoindre l’aéroport régional de Magenta, situé à 2h30 de Bourail.

La RT1 (Route Territoirale 1) est la plus chargée. Lors de notre petit périple, sur les routes provinciales, nous avons croisé à l’approche de chaque village, des stands de plantes, légumes ou fruits en l’absence de vendeur. En effet, la confiance est ici de mise, si un article vous plaît, vous vous arrêtez, choisissez votre marchandise, et payez le prix indiqué sur une pancarte en laissant la somme en espèces (Pas de chèque , s’il vous plaît) dans une petite boite. Hallucinant et invraisemblable en métropole!

Comme convenu avec le loueur, nous laissons la voiture au parking P2 (gratuit et surveillé), une navette nous amène alors à l’aéroport de Magenta en 5 minutes à peine. Nous étions les seuls au parking, je soupçonne le gardien d’avoir appelé la navette qui est arrivé en 4 minutes, le chauffeur a rapproché son véhicule du notre et nous aidé à porter nos bagages. Tout cela avec un grand sourire et un professionnalisme.

Dans l’avion vers Lifou

Nous sommes tellement stressés de rater notre avion que nous arrivons avec plus d’une heure d’avance (comme d’habitude). Mais au moins, l’avion ne partira pas sans nous.

Vol Nouméa Magenta / Lifou Vol TY211 – 13H00 / 13H40 par Air Calédonia qui a le monopole.

Trajet sans encombres, juste avant l’atterrissage, à travers les hublots, nous avons un aperçu de ce qui attend : du bleu, du bleu et le vert des arbres.

Délivrance des bagages

La récupération des bagages est un peu primaire: ceux -ci arrivent sur un chariot et chaque passager peut réclamer le sien s’il ne le voit pas déposé sur le comptoir.

Loca-V, notre loueur de voiture. Misère, nous récupérons une Clio tellement pourrie que notre Golf est une Ferrari à côté. Pas la peine de faire l’état des lieux, une bosse de plus ou de moins ne fera pas la différence. Mais bon, elle semble rouler au moins jusqu’à 70 km/h , qui semble être la vitesse moyenne ici.

Entrée du village
Drehu village

Drehu Village, 3 étoiles, bungalow vue mer. Oui, mais trois palmiers sont juste devant. Ne soyons pas trop difficiles. Le sable de la Baie Chateaubriand est blanc et fin. Et personne sur la plage !!! L’eau est d’un bleu profond. Et personne dans la mer !!!

Après un cocktail sans alcool de bienvenu, nous découvrons notre prochain logis.

Bungalow n°11

Notre chambre (n°11) est correcte, nous pourrons profiter des deux transats en rotin posés sur notre petite terrasse.

Nous avons un peu de temps pour explorer le Sud de l’île situé à une heure de route avant le coucher du soleil ( nous ne savons même pas si notre carrosse possède des feux:(().

Après plus d’une heure de route vers le Sud de Lifou, nous atteignons notre destination. Les falaises de Xodr subissent un assaut incessant de l’océan turquoise, beaucoup plus déchaîné qui tente de grignoter petit à petit les falaises calcaires. Habituellement un droit d’entrée à l’arrivée sur le site– 500XPF/véhicule – est réclamé mais à part nous et un autre couple, personne d’autre à l’horizon donc nous nous guidons tout seuls vers une grotte perchée dans la falaise.

Falaises de Xodr

Pour profiter au mieux de la lumière sur les falaises et les reflets de l’eau, il aurait mieux fallu y aller avant le milieu d’après-midi mais cette pénombre n‘occulte pas la beauté du site. Le couple nous signale la présence au loin d’une famille de baleines. En effet, la période entre Août et Septembre est propice à la venue des baleines dans ces eaux chaudes pour la reproduction. Nous scrutons donc avec attention l’horizon et … à deux reprises, nous apercevons au loin une sorte de jet d’eau. Impossible d’immortaliser ce moment mais il restera gravé dans nos mémoires (tant qu’Alzheimer ne s’y mêle pas!).

Restaurant de nuit

Nous rentrons juste à temps à l’hôtel avant le coucher du soleil.

Le temps s’est rafraîchi, nous sortons nos petites laines pour aller dîner au restaurant de l’hôtel.

Le personnel de l’hôtel remarque qu’il n’a jamais fait aussi froid qu’en cet hiver austral . Alors qu’à Paris, on atteint la canicule, ici le thermomètre peut friser les 8°C au petit matin. Dans la journée, elle remonte rapidement vers les 23°C, supportables pour effectuer des randonnées en plein soleil.

Nous bronzerons peut-être à notre retour en France !

Nuit à l’hôtel “Drehu Village” à Lifou- Bungalow n°11 vue mer

J12 Mercredi 21 août 2019 Lifou – Petit-déjeuner inclus

Lever du soleil sur Lifou
Avant de courir

Bon, ce n’est pas tout, j’ai bien un marathon prévu dans quelques jours, et mon entraînement de base est complètement bafoué. Pour me dégourdir les jambes, après avoir admiré le lever de soleil sur la baie, j’effectue un footing le long de la plage déserte aux aurores puis sur la route.

Bien en forme, une fois le petit-déjeuner pris, nous faisons un petit tour au Marché de We ouvert de 6h-11h les mercredi et vendredi, en face de l’hôtel de Province. Quelques marchands de fruits et légumes s’y côtoient, ainsi que deux artisans locaux. Nous n’achetons rien, d’autant que nous sommes limités dans le poids de nos bagages sur les vols régionaux (13kg par bagage et par personne, négocié 20kg par l’agence, tandis que pour les vols internationaux, nous avons droit à 35 kg). Tant pis, nous ferons nos achats à notre retour à Nouméa.

Nous tentons de visiter maintenant la partie Nord de Lifou.

Falaises de Jokin

Direction les Falaises de Jokin. Ces falaises de 40 m surplombent une eau turquoise avec de nombreuses patates de corail et où se croisent les baleines durant l’hiver austral.. Cela donne vraiment un très beau point de vue. J’avais prévu de faire du snorkeling au pied des falaises et j’ai acheté exprès un combi-short, des palmes-masque-tuba (PMT) et une sorte de frite gonflable. Car j’ai un mauvais souvenir de ma dernière sortie en PMT à Nosy Be en 2015 où j’ai failli me noyer.

Sur le parking en haut de la falaise, nous sommes pratiquement les seuls. Pour y accéder, après avoir demandé notre chemin à des habitants, il y a un petit chemin derrière l’église, nous longeons le muret de pierre puis un escalier en béton, et oh, surprise, un bel escalier en bois nous amène à la crique avec sur deux niveaux des tables et bancs pour pique-niquer. Enfin nous accédons à la mise à l’eau. La vue est époustouflante. Il paraît qu’on y croise pas mal de petits poissons dans les coraux et quelques uns plus gros comme des balistes. Il y a quelques petites grottes aussi le long des falaises à marée basse.

Deux PMT-istes sont déjà à l’eau , nous les voyons évoluer dans l’eau, ils portent des combi intégrales. J’hésite avant de m’y mettre, je préfère attendre leur retour et leur demander leur avis sur la température de l’eau. Dès leur remontée, ils nous disent que l’eau est froide mais supportable. Mais, je ne suis pas du genre à renoncer aussi vite, malgré mes appréhension et ma peur naturelle de l’eau, mon envie de voir les poissons et les coraux est plus forte. Sous l’œil inquiet et protecteur de mon mari, je descend lentement vers le bord de la mise à l’eau.

Je chausse mes palmes, je glisse, les paroies sont lisses. Je perds une palme dans l’eau. M.. , ça commence bien. J’arrive à la rattraper car elle flotte. Je lève les yeux en l’air. Tout le monde me regarde. J’y vais. Je plonge.

J’y suis.

Ma tête, mon corps, mes jambes. La mer m’accueille. L’eau est chaude, agréable, elle m’enveloppe. Je m’accroche néanmoins à ma frite. Je palme. En dessous, autour des coraux, une multitude de poissons multicolores que je ne saurai nommer.

Le temps n’a plus de sens.

Etre une sirène ne m’aurait pas déplu.

Mais je ne suis pas seule, mon mari m’attend là-haut. Quand je remonte, la plongeuse m’aide à me débarrasser de mes palmes pour que je puisse grimper à l’échelle sans glisser. Ils me demandent mes impressions, alors ? Alors, je suis enthousiaste, émerveillée, on peut le dire…heureuse de ce, trop court intermède.

Comme les deux plongeurs ne se déplacent dans l’île qu’en auto-stop et que leur gîte se trouve sur notre trajet, nous leur proposons de les raccompagner.

Ce couple de landais maintenant à la retraite sont venus en Nouvelle Calédonie pendant 3 mois pour rejoindre leurs deux grands fils, l’un médecin généraliste et l’autre dentiste séjournant dans le pays pour des remplacements. Apparemment, les remplacements dans Nouvelle-Calédonie, à la Réunion et autres DOM-TOM sont fréquents et permettent de séjourner dans un pays tout en y travaillant, un peu. A méditer.

Nous enchaînons avec la fameuse baie de Jinek surnommé l’Aquarium, qu’il faut éviter de fréquenter lors du passage des bateaux de croisière qui y déversent en une matinée des milliers d’australiens pour la plupart, sur les plages, rendant difficile voire impossible toute baignade tranquille.

Vue sur la baie d'Easo
Vue depuis la Chapelle Notre Dame de Lourdes

Nous nous trompons de chemin et parvenons au pied de la petite chapelle Notre-Dame-de-Lourdes. Le petit édifice n’a rien d’exceptionnel mais le chemin d’accès permet d’avoir un point de vue vraiment beau sur les baies du Santal et de Jinek. Heureusement ce jour, elle n’est pas gâchée par les bateaux de croisière venus hier.

Baie de Jinek, appelée également « l’Aquarium ». Deux parcours y sont proposés mais certaines balises manquent. Après la mise à l’eau, je tente de slalomer entre les patates de coraux en prenant soin de ne pas en écraser une maladroitement en y posant le pied. Mais les courants me déportent et j’ai du mal à garder mon cap droit.

Je profite quand même de ce beau spectacle aquatique se déroulant sous mes yeux et en totale improvisation. Se déplaçant en bancs ou en solitaire, les poissons ne font pas attention au plongeur, quoique j’en soupçonne un de m’avoir repéré. Je m’immobilise pour l’observer et il repart aussitôt.

Palmer est une activité physique, je pense que mes abdos travaillent aussi. Je remonte à la surface, le visage réjoui.

Sur le ponton

Dernier détour sur la Baie du Santal – Plage de Easo: Une jolie plage de sable blanc et un ponton où de nombreux pécheurs viennent taquiner le poisson. Mais nous avons la plus belle plage de l’île (je le pense), nous ne nous y attardons donc pas.

Étant sur une île, voir un coucher de soleil s’impose, et j’ai lu que la Plage de Peng était la plage pour observer le coucher du soleil dans le sud de l’île! Mais la route qui y mène est trop longue et non goudronnée. Comme nous ne voulons pas trop conduire et surtout de nuit avec notre voiture, après avis de la réceptionniste, nous optons pour Drueulu, un peu plus accessible.

Village de Drueulu
Moment calme

La plage est occupée par des jeunes du village. Le soleil se couche sur une forêt de pin colonnaires!! Les couleurs vespérales sont chaudes, les photos seront belles. C’est un instant de quiétude et de sérénité.

Bougna au poisson

Nous ne voulons pas quitter la Nouvelle-Calédonie sans avoir goûté au fameux Bougna, plat local et emblématique du pays, appelé Litra à Lifou. Dans le bougna traditionnel, les ingrédients sont enveloppés dans des feuilles de bananier et cuits à l’étouffée dans un four à pierres chaudes. C’est une sorte de ragoût de poulet, de collier blanc (pigeon arboricole Columba vitiensis), de poisson, de porc ou de roussette (chiroptère) accompagné de taros, de patates douces, de bananes poingo, de tomates et d’ignames le tout arrosé de lait de coco bouillant. . N’ayant ni l’occasion, ni le temps de côtoyer une tribu, nous commandons ce plat via notre hôtel. Servi dans des feuilles de bananier avec du poisson, nous le terminerons complètement.
Hôtel “Drehu Village” – Bungalow vue mer

J13 Jeudi 22 août 2019 – Lifou – Petit-déjeuner inclus

Baie de Chateaubriand

Ce matin, nous avons envie de profiter un peu de cette plage magnifique. Malheureusement, comme toujours avec le marathon, nous voyageons en période hivernale donc peu touristique mais aussi moins chaude. Le soleil est un peu timide, le vent est capricieux mais nous apprécions quand même cette belle journée du Pacifique.

Notre terrasse est calme, mais je n’arrive pas à rester sans rien faire même si Alain Barrière reste des heures à regarder la mer (année 70) «Et je reste des heures à regarder la mer , Le cœur abasourdi, les pensées de travers », je ne peux m’empêcher de taper sur mon clavier pour écrire ce que je vois et ce que je ressens. Toujours la peur d’oublier…

Falaises
Une dernière halte sur Lifou

Une dernière fois, nous partons à l’exploration. Côte Est, vers la plage de Xepenehe, nous nous garons près du dispensaire et admirons une belle falaise et la vue sur la Baie d’Easo.

Aéroport de Lifou

Tranquillement, à moins de 70km /h , sur la route unique et quasi-droite qui nous mène à l’aérodrome de Lifou, nous restituons notre vieille guimbarde au Loca-V , le loueur, à son lieu de départ.

L’avion venant de Nouméa s’est à peine posé que nous y embarquons. Beaucoup de voyageurs emportent des glacières contenant probablement des denrées destinées à leur famille sur le Caillou.

Vol Lifou / Magenta. Vol TY220 – 16H20 / 17H00

Le décollage est ponctuel , vol sans difficulté, atterrissage délicat.

Nous devons attendre à l’aéroport de Magenta pour reprendre directement un autre vol pour l’Île des Pins prévu au départ à 18h10 puis retardé à 18h30.

Heureusement que le vol n’est plein qu’au tiers. Car à peine tous les passagers rentrent dans la salle que nous embarquons 20 minutes avant l’horaire prévu et nous atterrissons avant d’avoir soufflé. Dommage qu’il fait nuit car nous avons manqué les lagons vus de haut qui sont, parait-il, magnifiques.

De Lifou à l’Ile des Pins

Panneau de l'aéroport
Arrivée de nuit

Magenta /Ile des Pins Vol TY419 – 18H10 / 18H40

Nous sommes accueillis par le chauffeur de la navette du Méridien venu nous chercher ainsi qu’un autre couple.

L’accueil est très professionnel, rapide, efficace. Tandis que nous effectuons les démarches administratives, nos bagages sont directement déposés dans notre chambre.

Panoramique
Petit salon privé

Bungalow n°28. Comme d’habitude, mon mari me laisse le soin de découvrir la chambre en premier et surtout de prendre des photos-souvenir (avant qu’on ne l’encombre. Ce ne sont que des Ah et des Oh! Nous avons une belle suite avec vue sur les jardins et vue partielle sur la Baie d’Oro. L’entrée est un salon avec canapé, fauteuils, table basse, un bureau et une télévision. Elle est séparée de la chambre à coucher par des panneaux pliants.

Lit King size
Notre belle chambre

La chambre possède un lit king size, à baldaquin, un fauteuil, un lampadaire. Le tout se prolonge sur la salle de bain…

La coiffeuse
Notre salle de bain

Et c’est cette pièce qui retient toute mon attention : deux grands dressings latéraux, une douche, une baignoire, un WC , les trois séparés et au milieu trône une meuble avec d’un côté le lavabo et de l’autre, une coiffeuse. Des miroirs partout : « Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir !! » (extrait de L’air des Bijoux de Faust , de Gounod).

Bref, mon mari rentre enfin, me demande de me calmer tellement je suis excitée d’avoir une si belle chambre. Dommage que nous n’y restons que deux nuits, et la première a déjà commencé.

Salade
Mon entrée

Vu notre arrivée tardive La réception a pris la très bonne initiative de nous réserver une table pour le dîner. Qui sera par ailleurs très bon. Mais nous avons hâte de rejoindre notre suite.

Le matelas est plutôt mou, ce qui nous change du notre, mais à partir de 21h30, le marchand de sable passe.

Nuit à l’hôtel “Le Méridien” Bungalow cocoteraie n°28

J14 Vendredi 23 août 2019 Île des Pins – Petit-déjeuner buffet inclus

Pont du Méridien
Avant la course

Ce n’est pas tout mais j’ai un marathon à courir dans deux jours et pour la première fois, mon plan d’entraînement est bafoué. Pour me dégourdir les jambes et pour rester positive, je pars explorer le chemin qui mène à la piscine naturelle. Nous voulons y revenir cet après-midi avec mon mari, mais je préfère partir en éclaireur.

Pour s’y rendre, il faut sortir du Méridien (quand on y est, bien sûr), passer à gauche du côté de la pirogue, ne pas traverser le pont, et suivre un chemin plutôt bien balisé pendant 1,600 mètres (dixit ma montre). J’ai effectué un aller-retour avec des pauses-photos.

Sur la terrasse du Méridien
Notre petit-déjeuner

Puis nous prenons un bon petit-déjeuner sur la terrasse, avec un choix conséquent et surprenant de salés (sambos, canapés, poissons crus,…) et de sucrés ( choix entre divers jus de fruits tous naturels???).

Puis le vent se lève, nous frissonnons et nous réfugions dans la salle. Je crains pour notre sortie de ce jour avec Mana Nautique, un tour de l’île réservé 15 jours avant.

Excursion Mana nautique, le guide est ponctuel. Et je dois avouer que tous nos interlocuteurs le sont, ce que nous apprécions beaucoup. Nous sommes les seuls donc la visite va être simple.

Entrée de la Grotte
Grotte de la Reine Hortense

Nous partons vers le Nord découvrir l’entrée de la Grotte d’Oumagne (dite de la Reine Hortense) qui est située sur le secteur de la tribu de Touété. Ouverte tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h.
Tarif : 300 F par personne adulte. Déposer dans une boîte à l’entrée, en cas d’absence.
Il faut emmener une lampe de poche si on veux l’explorer plus loin. Je la trouve tellement impressionnante que nous n’y avons pu ou voulu aller plus loin que l’entrée. Mais de ce que nous avons aperçu, cette grotte possède une voûte et une profondeur de très grande dimension. Un sentiment de calme y règne.

Le soleil est de la partie. La journée commence bien.

Totems de Vao

Vao est la ville principale de l’île et au bout d’un chemin se dressent fièrement les totems de la baie Saint-Maurice qui symbolisent l’unité de l’île après plusieurs guerres tribales. Ils sont plantés en cercle autour de la statue de la vierge Marie et ont été sculptés par chaque famille des tribus.

Pans de mur
Ruines du bagne

Vestiges du bagne d’Ouro avec les ruines du centre administratif pénitentiaire suivi du Cimetière des déportés. Nous ne sommes pas impressionnés mais les bagnards ou les communards font partie de l’histoire de cette île.

Baie de Kanumera et son Rocher
Rocher sacré

Nous admirons ensuite la plage de la baie de Kanuméra avec son rocher de Kaa Nuë Méra, planté au bord de la plage, rocher tabou qu’il est formellement interdit d’escalader.

Enfin, la Baie de St-Joseph, d’où partent les pirogues pour la Baie d’Upi.

Des bulimes

La visite étant terminée au bout de trois heures, notre guide nous emmène dans un gîte où notre déjeuner a été commandé. Notre hôtesse nous reçoit avec sa nièce de 7 ans, Célestine. Elles nous servent une salade de christophine, du manioc, du riz. Puis des bulimes, gros escargots de l’île pour moi, une grosse demi-langouste pour mon mari. Puis des beignets au coco vraiment délicieux.

Pins colonnaires autour de la piscine
Piscine naturelle

Revenus dans notre bungalow, nous nous préparons à découvrir la fameuse Piscine naturelle. J’avais d’ailleurs acheté pour cette occasion tout un ensemble pour entrer dans cette eau à moins de 20°C, moi qui suis si frileuse.

Après 15 minutes de marche le long d’un ruisseau, nous atteignons enfin ce lieu qui est un des symboles de l’île. Seuls deux nageurs sont dans l’eau, je n’hésite pas et plonge vers le milieu de la piscine .

La réputation de l’endroit appelé Aquarium n’est pas usurpée : sous mes yeux émerveillés, des centaines de poissons de toutes les couleurs évoluent en toute sérénité autour des patates de corail qui tapissent ce bras de mer. Je reste en suspension en essayant parfois de suivre un banc de poissons. Il y a en a de toutes les couleurs mais je ne saurais pas les nommer. J’oublie la fraîcheur de l’eau, le temps qui passe, je flotte. Je ne veux plus remonter.

Mais même sans nager très loin, juste en plongeant la tête dans l’eau, autour des coraux se concentrent quelques petits spécimens peu farouches.

En tenue de plongée
En sortant de l’eau

C’est incroyable, c’est beau ! Je suis encore toute excitée lorsque je relève ma tête et quand je rejoins mon mari assis tranquillement sur le sable.

Je m’endors en rêvant être une sirène.

Nuit à l’hôtel “Le Méridien” – Bungalow cocoteraie

J15 Samedi 24 août 2019 – Ile des Pins à Nouméa Petit-déjeuner buffet inclus

Salle du petit-déjeuner

Pour ne pas perdre une seule minute sur cette île surnommée « Endroit le plus proche du Paradis », nous avons programmé à la dernière minute une dernière sortie. Mais nous devons libérer le bungalow à midi. En allant prendre nos petit-déjeuner, nous laissons nos bagages dans la chambre pour qu’ils soient transférés dans la bagagerie et prêts pour le départ.

Baie d’Upi

Balade Baie d’Upi. Notre agence a réservé cette excursion pour nous avec Neutomo. Le chauffeur vient nous chercher à l’accueil pile à l’heure. Après 10 minutes de route, nous arrivons à Saint Joseph, lieu de départ des pirogues. Hélas, avec un vent à plus de trente nœud, sortir la voile est dangereux et nous voguons avec une pirogue à moteur. De plus, des nuages ont envahi le ciel.

Baie d’Upi

Néanmoins, cela n’enlève pas le charme de cette magnifique baie d’Upi. Ces coraux de roches planté dans la mer et grignotés à leur base pourraient faire penser à la Baie d’Along. Aujourd’hui, nous n’avons pas la chance de voir des tortues ou des raies mais un dauphin en train de chasser. Il est passé à deux mètres de notre pirogue.

L’arbre et ses racines

La balade dure environ 90 minutes puis les pêcheurs nous débarquent à l’autre bout, à l’orée d’une forêt dense creusée en son miluer par un chemin bine balisé. Au bout de 45 minutes, nous arrivons enfin à la piscine naturelle où je replonge avec délice retrouver les petits poissons.

C’est beau, incroyable, je nage tranquillement au dessus d’un banc de poissons qui n’ont cure de ma présence. Je suis heureuse de ne pas les déranger, je fais le moins de geste possible.

Un faré

Je commence à avoir froid malgré mon combi-short, et la présence d’autres nageurs me dérange. Il est temps de rentrer dans notre bungalow avant midi afin de prendre une bonne douche et de se changer avant de prendre l’avion. Nous avons même le temps de manger notre sandwich (compris dans l’excursion) et de nous reposer sous un faré.

Transfert Privatif Méridien / Aérodrome – Quinze minutes de trajet.

Notre avion
Prêt à décoller

Île des Pins / Magenta Vol TY414 – 15H20 / 15H50

Encore une fois, le pilote n’attend pas l’heure prévue du vol mais dès que tout le monde est prêt, il décolle. Du coup, à Magenta, nous sommes en avance de 30 minutes et nous devons attendre notre chauffeur. Qui est une conductrice très sympa mais bavarde qui nous raconte toute sa vie.

Prise à Aéroport de Magenta – Transfert Hôtel Le Lagon

Récupération du dossard à l’Hippodrome Henri Milliard

Avant d’arriver au Lagon, nous faisons un petit détour à l’hippodrome situé à 800 mètres de notre hôtel pour la remise des dossards. Ouf ! j’ai mon fameux sésame, c’est reparti pour la 35 ème fois!

J’ai oublié de prévenir l’hôtel que je désirais un petit-déjeuner matinal, très matinal. Très gentiment , l’hôtesse d’accueil me propose de me préparer un basique le temps que nous allions diner.

Pasta party

Pasta-party à la pizzeria d’à côté : Penne à la crème Alfredo et son poulet, vraiment délicieux. Nous terminons ce bon repas d’avant course par une tarte normande avec glace au caramel salé.

A notre retour à l’hôtel, l’hôtesse m’a préparé un panier dans lequel elle y a mis un bol de céréales, un yaourt vanille, un jus d’orange, du beure et de la confiture. Trop mignon !

Je me couche à 21h tout en m’assurant que mon alarme fonctionne bien. Il n’est pas question de ne pas se réveiller à l’heure pour cet évènement important.

Nuit à l’hôtel “Le Lagon” Chambre Studio

J 16 – Dimanche 25 août 2019 – Nouméa Petit-déjeuner buffet inclus

4h45- Je déjeune en silence, tout en concentration. Je n’ai pas trop envie de discuter. Même s’il n’y a pas d’enjeu particulier pour cette course, c’est quand même un marathon avec ses 42,195 km à parcourir, des côtes, de la chaleur, etc.

Suite du récit du marathon ici…

… Encore raté ! A une minute près, je montais sur la troisième marche du podium des V2F (Vétéranes 2 Femmes). Un peu déçue, mais en même temps, je n’y allais pas pour gagner.

A 18h30, nous avons vraiment faim. Stone Grill est un concept que nous ne connaissions pas. Le client doit lui-même cuite sa viande sur une pierre fumante. Pour moi, ce sera palette de poisson avec frites et légumes, sauce poivre.

Et qui vois-je entrer dans le restaurant ? La dame new-yorkaise qui semble heureuse de me voir. Nous nous congratulons et échangeons nos emails. Le monde est-il petit ?

Nuit à l’hôtel “Le Lagon” – Chambre Studio

J 17 – Lundi 26 août 2019 – Nouméa – Petit-déjeuner buffet inclus

C’est notre dernier jour, le marathon est passé, bien passé. Je n’ai presque pas de courbatures. Il est temps de se bouger encore une fois.

Nous sommes à la recherche de magasins d’Arts du Pacifique quand nous croisons le petit train. Habituellement, nous aurions pris le bus pour nous promener au centre ville mais notre temps est compter et j’ai encore des projets pour cet après-midi.

Notre train commence son ascension au Mont Ouen Toro mais un solide crachin nous empêche d’admirer la ville en dessous et nous renvoie rapidement vers les magnifiques Plages de l’Anse Vata et de la Baie des Citrons. Les wagons sont remplis de japonais et nous sommes les seuls français.

Kiosque à musique
Place des Cocotiers

Pendant moins de deux heures, le train nous emmène en balade des Baies jusqu’au centre-ville. J’ai même le temps lors d’une courte pause de grimper jusqu’à La Cathédrale Saint Joseph que je voulais absolument visiter.

L’île aux Canards est située à 5 minutes en Taxi boat de la Baie de l’Anse Vata .
Tarif 1250fxp A/R en bateau et vous partez et revenez quand vous voulez. Dernier retour vers 17h.
Il est connu pour son circuit de snorkeling qui est éducatif et super.

Arrivée à l’îlot Canards

Le circuit consiste à suivre 6 bouées et parcourt un sentier parmi les coraux. L’eau est froide mais avec ma combi, une fois de plus , j’y plonge avec délice.

Ma plus grande peur est de toucher ou blesser un corail.

A peine ai-je rentré ma tête dans l’eau qu’un autre monde s’ouvre: des centaines de poissons de toutes les couleurs évoluent autour et en dessous de moi. J’oublie le froid, j’évite de faire de grands mouvements, je flotte.

Au fur et à mesure qu’on avance, les fonds s’éloignent. Je relève parfois la tête pour être sûre de ne pas trop m’éloigner du bord et du sentier. J’ai été vraiment traumatisée par le film « En eaux troubles » où les deux plongeurs ont été oublié au milieu de l’océan à cause d’un mauvais décompte des passagers. Bien sûr, mon cas n’est pas le leur et je sais que la barrière de corail me protège.

Départ du sentier , profondeur 0 à 2 mètres. Pour rejoindre la première bouée du sentier, je traverse une zone dont le fond est constitué de débris de coraux et de fragments de coquillages. (Je m’y écorcherai le genou en remontant).

Bouée n°1: Je m’aide parfois de mes bras pour avancer, pour tourner autour des poissons car un courant me pousse vers le lointain.

Bouée n°2: Cette zone, protégée de la houle, permet la formation d’un sable fin. Je respire calmement maintenant que j’ai plus d’expérience.

Bouée n°3: Et soudainement, tout en dessous de moi, comme par magie, j’aperçois une tortue au fond, immobile. Je fais de même, je l’admire.

Bouée n°4 : “Patates” isolées, profondeur 2 à 6 mètres
Cette zone est constituée d’une succession de blocs rocheux ou “patates”. Ces blocs sont recouverts, pour la plupart, d’éponges encroûtantes et de colonies coralliennes multicolores aux formes très variées. Je ne me sens pas très en sécurité, je vois mon mari sur la rive en minuscule. Je suis seule dans l’eau, s’il m’arrive une crampe, un malaise…

Je dois studieusement et consciencieusement arriver jusqu’à la bouée suivante.

Bouée 5: Je suis tout à l’extrémité du parcours. Fond sablo-vaseux, profondeur supérieure à 6 mètres. Une vaste zone sablo-vaseuse, parsemée de quelques plantes à fleurs (Cymolocés) et d’éponges, s’étend le long du récif.

En tenue de plongée
Après le bain

Je ne regarde plus les beaux poissons, je ne distingue plus le fond, l’eau est trouble. J’essaie de rejoindre au plus vite la bouée n°1 et retrouver le début du sentier car il y a bien une chose qui me taraude: j’ai peur d’accrocher un corail!

Je regagne la terre ferme tandis que d’autres plongeurs commencent à affluer en cet après-midi.

Taxi Boat à Anse Vata

Après avoir fait le tour de cette petite île en 15 minutes, nous rentrons par le prochain Taxi-boat.

Nous quittons la Nouvelle-Calédonie demain et devons préparer nos valises.

Chope de bière
“Number One”

C’est notre dernière soirée et nous voulons voir notre dernier coucher de soleil sur la Baie des Citrons. Malgré les nuages qui nous cachent l’astre solaire, nous apprécions une dernière fois l’horizon rougeoyant et s’obscurcissant lentement, en une valse lente.

Nous n’avons pas faim mais nous avons remarqué en nous promenant une brasserie dont la carte a l’air appétissant.

La Barca. Nous sommes dirigés vers une table à l’écart de la foule. Tout à fait pour nous. Et nous faisons la connaissance Georges, notre serveur, qui nous conseille sur les plats du jour. Il est sympa et surtout très bavard, avide de conversation. Il nous parle de ses patrons, de leurs restaurants, de la vie de certains calédoniens. Il est d’origine Polynésienne, mélanésienne et chinoise. Et il est étonné quand je lui apprends que je viens de Madagascar et non pas du pays.

Eh oui, je suis une citoyenne du Monde! Je me sens (presque) partout chez moi.

C’est bien, mais je suis tellement intégrée partout que je ne ressens pas souvent le dépaysement.

Nuit à l’hôtel “Le Lagon” Chambre Studio

J 18 – Mardi 27 août 2019 Nouméa Petit-déjeuner buffet inclus

Notre chauffeur vient nous chercher à l’heure pour notre départ. Tous ceux à qui nous avions à faire était ponctuels, extrêmement, et rien que pour cela, je leur tire ma révérence.

Transfert Privatif Méridien / Tontouta

Entrée de l'aéroport

Au moment de d’embarquer pour le vol, je retarde ma montre d’une heure pour être en phase avec celle de Sydney.

Vol Nouméa/Sydney Air Calin SB 140 : 8h35-11h durée 3h25 Airbus Industrie A330-200 sièges 34 G H

A l’aéroport de Sydney, nous sommes « tirés au sort » pour une fouille plus approfondie avec des bandelettes avec recherche de drogue. Nous nous plions, non sans râler intérieurement , à cet examen. Avons-nous une tête à snifer ?

Ce n’est pas un pays que nous aimerions visiter pour le moment.

Je retarde cette fois-ci ma montre de 2 heures. Nous remontons le temps.

Vol Sydney/Hong-Kong Catay Pacific CX 100 : 14h15-21h25 Durée 9h20 Siège 30 F G

Air Calin
Cabine

Heureusement que les sièges sont plus larges et que les repose-pieds permettent de nous allonger un peu plus. J’arrive à m’assoupir quelques heures. Je visionne un film de comédie romantique car je n’arrive pas à me concentrer sur un film plus sérieux. Je m’endors avec Handel dans les oreilles.

A Hong-Kong, nous discutons avec une famille de chinois qui vit dans le Val de Marne. Nous sommes sauvages mais à l’étranger, les conversations semblent si naturelles et si faciles.

Avant l’embarquement, je me mets au diapason de la France. Mais la route est encore longue, très longue.

J 19 – Mercredi 28 août 2019 Le Retour

Vol Hong-Kong/Paris Catay Pacifique CX 261 00h05-6h55 Durée 12h50 Sièges 31 F G

Petit-déjeuner dim sum

Nous ne disons mot, chacun de nous deux essayons de digérer ce que nous avons vécu. Nous somme toutefois unanimes: ce fût l’un de nos plus beaux voyages. Autant pour les paysages que pour l’accueil que nous avons reçu tout au long de ce circuit. Du Nord au Sud du Caillou, des Îles Loyautés à l’île des Pins, nous avons chaque jour découvert de belles choses, encore été surpris et jamais déçus.

C’est un pays qui veut s’ouvrir au tourisme et qui en a la possibilité, les compétences et la capacité. Pour l’instant, la majorité des visiteurs sont des australiens et des japonais, sûrement dû à la proximité géographique. La majorité des français de métropole viennent parce ce qu’ils y ont de la famille ou des connaissances. Est-ce pour cela que nous avons eu l’impression d’être plus considérés parce que venant de très loin uniquement pour venir voir le pays ?

Il est vrai que faire 30 heures de trajet, parcourir plus de 16000 kilomètres pour fêter ses noces de perle et courir un marathon est un peu excessif.

Nous aurions pu aller comme beaucoup de monde à Tahiti, à Bali, aux Seychelles ou aux Maldives. Nous avons choisi la Nouvelle Calédonie et ne le regrettons pas.

Nous souhaitons à ce pays tout le bonheur qu’il mérite.

Notre avion atterri à Charles de Gaulle. Nous cherchons une faille, un accroc en France. Il n’y en a pas. Même le policier des passeports semble souriant. Notre Uber est à l’heure, nous retrouvons notre foyer.

Je voudrai garder cet esprit, ce sourire, cette sérénité qui nous ont accompagné tout au long de ce séjour. La magie de ce voyage doit perdurer.

Malgré les 9h de décalage horaire, je suis en forme. Les bagages sont rapidement vidés. J’ai pris 2 kilos mais en même temps, j’ai mangé comme une grosse vache.

Pour me punir, je décide de sauter le déjeuner et de reprendre le travail le jour même.

J’avoue que vers 18h je suis un peu voire complètement hors circuit et que la concentration a chuté d’un étage.

Je rentre chez moi comme un zombie et je m’écroule à nouveau dans mon lit en rêvant du Pacifique…