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17th édition du Semi-marathon de Chartres

Week-end à Chartres

Après avoir hésité entre 3 semis de l’Ile de France, mon choix s’est finalement porté sur Chartres située à 1h30 de Paris. Et pourquoi pas un petit séjour découverte dans cette belle ville? Ni une ni deux, me voilà inscrite sur Top Chrono Biz pour ce semi-marathon qui me servira de test. Il me fallait absolument trouver une course le 15 ou 16 Mars.

Cette course s’inscrit dans mon plan d’entraînement pour le marathon de Vienne du 13 avril 2014.

Objectif: finir en 1h50.

Récit du séjour ici…

Dimanche 16 Mars 2014

Ma tenue de course

Cette nuit, je rêve que je n’ai plus envie de participer à cette course, rien de ne m’y oblige. Je vais rester au lit faire la grasse matinée pour une fois et profiter de cette maison d’hôtes si charmants;

Comme d’habitude, je me lève avant que le réveil ne sonne et comme d’habitude, le moral et la volonté de courir me revient. Je sais que pendant la course, j’aurai un moment de découragement, je sais qu’il s’estompera mais je n’en devine pas la durée.

Après un bon petit-déjeuner vers 7h30, je me délasse les jambes dans mon lit. Puis à 9h15, nous nous mettons en route vers le stade d’où partira le peloton. J’ai bien choisi notre logement, il est situé à un kilomètre de la zone de départ, donc nous y allons à pied. C’est une sorte de petit échauffement.

Tee-shirt de la course

La récupération du dossard est rapide, j’ai bien pensé à imprimer mon certificat de sport mais j’ai oublié ma pièce d’identité! La bénévole est clémente et de bonne humeur.

Pour le tee-shirt, ce sera une longue queue qui, heureusement, s’évacue rapidement et, ô miracle, des tailles XS sont disponibles, ce qui est rarissime.

Il est l’heure pour moi de m’échauffer, pour un marathon, c’est inutile, mais pour un semi, c’est plus prudent. Je m’élance sur la piste de 400 mètres du Stade des Grands Près. Il est un peu délabré car les couloirs de course sont inexistants et j’ai l’impression de fouler des gravillons!

Échauffement

Sur la ligne de départ, je fais la connaissance de mon voisin, un monsieur d’un âge certain qui semble avoir le même objectif que moi. Nous décidons de partir ensemble.

Au coup de feu, je m’élance avec les autres concurrents. Les trois cents premiers mètres sont assez denses. Puis, peu à peu, la route s’éclaircit et la foulée devient fluide. C’est une course de province avec moins de mille participants. D’ailleurs, la plupart sont du coin.

Sous l’arche d’arrivée

Après trente minutes, je ressens une grande lassitude, heureusement que mon voisin ne cesse de me raconter des histoires de course. Il me parle de tout et de rien, je ne vois pas le temps passer mais je ne consulte pas ma montre du tout. Je trouve étonnant de pouvoir poursuivre une conversation à une allure de semi. Il dit que nous allons trop vite, je suis sceptique mais je ralentis l’allure.

Arrivée

Jusqu’au quinzième kilomètre où je me sens en forme et lors du 3ème ravitaillement, je le perds de vue. Je pursuis donc seule mon chemin. Je ne consulte pas ma montre, je me laisse porter pas mes sensations.

Les kilomètres s’égrennent régulièrement, je respire, je m’entends, je m’écoute respirer.

Quand enfin j’aperçois l’arche d’arrivée, je sens que j’ai encore du jus, j’accélère à fond afin de dépasser deux coureurs devant moi. J’y arrive.

Ouf, c’est fini! Mais je suis un peu déçue, certes j’ai battu mon record mais je n’ai pas atteinds mon objectif: celui de finir en 1h50.

Arrivée

Je rends ma puce, j’attrape au vol une bouteille d’eau, 2 dattes, 2 pruneaux et une tranche de cake avant de rejoindre mon mari qui a pu me prendre en photo et m’encourager au 2ème, 11ème kilo et à l’arrivée.

Résultat: 01:56:48 soit 10,9km/h – 603ème/881 arrivants – 78è/185 femmes et 12è/29 V2F

Nous rentrons rapidement à la maison d’hôte.

PS: Mon compagnon éphémère de course a réussi à trouver mon numéro de téléphone ce jour pour me dire qu’il a été content de faire un bout de chemin avec moi! Réciproque.