Virée à Tours

Après avoir visité un grand nombre de ville à l’étranger, je m’aperçois que la France est belle. Et j’ai envie de découvrir ce beau pays qui est devenu le mien depuis plus de 25 ans.
Après Chartres pour le semi en mars, nous voici en dessous de la Loire, à la découverte de la région Centre.
Je réserve rapidement une chambre dans un hôtel situé à 300 mètres du départ et de l’arrivée Hotel Foch.

Je dissèque le site de l’Office du Tourisme où je découvre une visite de la région par les airs: un vol en montgolfière.
Après l’hélicoptère au dessus du grand Canyon en 2006 et le parapente en Ardèche en 2012, c’est bien une autre façon de s’envoyer en l’air qui me tentait.
Mais la météo, ces derniers temps, est capricieuse. J’appelle l’organisme la veille de notre vol mais rien n’est prévisible. Nous tentons le coup et le pilote maintient le vol.
Nous nous couchons sans savoir ce qui nous attend demain.
Samedi 20 Septembre 2014
Réveil à 4h30. J’ai encore mal dormi cette nuit. La nuit semble avoir été calme, pas d’orage à l’horizon. Nous quittons notre ville pour Onzain, le lieu de rendez-vous avec Aérocom, la société de montgolfière.

Miraculeusement, la météo est favorable. Nous retrouvons le pilote et son acolyte sur le parking en face du château de Chaumont. Nous sommes rejoints par une famille de cinq personnes qui feront avec nous le voyage.
Le 4×4 avec sa remorque nous emmènent sur un terrain vague et sous un beau lever du soleil, nous participons à la préparation de la montgolfière. La nacelle est débarquée et le ballon est étalé sur le sol. Le ballon est gonflé avec un puissant ventilateur. Au bout de dix minutes, la toile est assez tendue pour que l’air chaud puisse faire voler le ballon.
Nous grimpons rapidement dans la nacelle qui est très confortable.
Vol au dessus de la Loire

Tout doucement, la nacelle semble léviter, elle se soulève délicatement au dessus du sol, nous ne ressentons aucune secousse, nous volons dans les airs. Nous frôlons la cimes des arbres et nous voguons quatre cent mètres au dessus des champs. La température est identique à celle du sol. La route ressemble à un long ruban gris et les voitures sont minuscules.
Au loin, d’autres montgolfières se sont envolées dans le ciel nuageux. Nous survolons un champs où des tout-petits moutons paissent paisiblement, l’approche de notre montgolfière effraie deux poulains qui s’ébattent dans un pré.

Le temps s’est déroulé rapidement, voilà que nous apercevons au loin notre 4×4. Nous frôlons des arbres et tranquillement, la nacelle s’abaisse et se pose tout en douceur sur la terre ferme.
Nous participons au pliage et au rangement de la toile avant de trinquer à notre premier vol en montgolfière et de déguster un bon croissant.
Le 4×4 nous ramène au parking où nous reprenons notre voiture. Direction le château royal d’Amboise, celui de la famille d’Orléans.

Une fois passé le portique, nous arrivons sur les terrasses du château où se dresse la Chapelle Saint Hubert. Dans cet édifice repose la sépulture de Léonard de Vinci. Une jeune touriste italienne prend une pose allongée près du marbre.
Ensuite nous poursuivons la visite dans le château où a demeuré la famille d’Orléans. Au bout de 90 minutes, nous en avons fait le tour et il est temps de retrouver Tours.

Après la visite du château d’Amboise, il nous reste à peine le temps de trouver notre hôtel qui se trouve à moins de cinq cents mètres du départ et de l’arrivée. Nous le trouvons facilement mais la proprio me dit qu’il fallait réserver pour le parking. Heureusement, une place est disponible en face. A peine le temps de déposer nos bagages dans notre petite chambre. Nous repartons vers l’Université François Rabelais pour récupérer mon dossard.
Déjeuner: A la recherche d’une pizzeria car je suis en manque de glucide lent. Tagliatelles à la bolognaise suivies de fromage blanc et son coulis de framboises. Je me force à manger. Pas d’alcool.

Après ce copieux déjeuner hyper glucidique, nous rejoignons notre guide à l’Office du Tourisme.
En effet, après avoir parcouru leur site internet, j’ai vu qu’il existait des Greeter, c’est-à-dire des bénévoles amoureux de leur ville et souhaitant la faire connaître. Nous rencontrons ainsi ce samedi Jean Yves, un Tourangeau d’adoption, tombé sous le charme de Tours il y a plus de dix ans.
Il se propose de nous faire découvrir la vieille ville, ses remparts et ses églises.
Nous parcourons à pied Tours de long en large et du Nord au Sud. La visite est très intéressante mais le temps passe vite, mes jambes commencent à fatiguer et je dois me ménager pour le marathon de demain. Après deux heures, nous devons prendre congé avec regrets, Jean-Yves a encore tant de choses à nous raconter.
Arrivés dans notre chambre, j’essaie de reposer mes jambes, mais je dois préparer mes affaires pour demain.
19h C’est déjà l’heure de la Pasta Party que j’ai pré-réservé.
Nous ne sommes pas les premiers…