
40è édition, dimanche 14 août 2022
Nom : le Trail des potiers.
Distance : 12.7 km voir 13km100 Dénivelé : 240m
Départ : 10h15
Il semblerait que cette distance me convienne. Juste ce qu’il faut pour apprécier et pas trop long pour me fatiguer.
Mais un trail ne ressemble à aucun autre trail. Comme d’habitude, je ne me soucie pas du parcours mais je sais d’après les post sur Facebook que l’on aura à un moment donné, les pieds dans l’eau et je déteste me mouiller. Mais bon, on verra.

C’est une course presque confidentielle comme je les aime. Le parking est situé juste à côté du départ. Les toilettes sont libres. Ma petite bouteille d’eau est rangée dans la poche de ma jupette. Ecologie oblige, les verres en plastiques ont disparu des ravito et chacun doit amener son gobelet.
La récupération des dossards est facile et rapide. Cette fois-ci, pas de tee-shirt mais une serviette en tissu microfibre de couleur verte. C’est original et très utile en fin de compte!
Le départ nous amène à traverser un petit pont avant d’entrer dans la forêt. Sur les 500 premiers mètres, je sens que je me laisse emporter par le flot de coureurs plus rapides que moi mais je prends conscience que je ne pourrai pas tenir ce rythme là trop longtemps. Sous peine de m’en mordre les doigts.

Avec regret, je vois s’éloigner la majorité des trailers qui ont sans doute des objectifs plus ambitieux que les miens. Mais je m’assure tout de même à ne pas rester la dernière. Les longues montées et les pénibles descentes avec des gravillons se succèdent. Je marche dans les deux cas.
J’alterne comme la plupart des coureurs marche et course. Je calque mes pas sur ceux qui me précèdent. Dans les singles (chemins étroits où une seule personne peut passer), je laisse passer les plus rapides, notamment ceux du 21km qui sont assez pressés.

A l’approche de la ville, je vois le pont que nous avons pris mais que cette fois-ci nous n’empruntons pas.
Mais que vois-je ? Nous devons nous mettre à l’eau. Au sens propre. Et ce pendant au moins 50 mètres. Nous longeons la rivière, et suivons les balises bleues qui nous indiquent le chemin à suivre.
L’eau nous arrive au genou (heureusement que mon téléphone est étanche) , notre avancée est ralentie par le courant et par les herbes hautes qui recouvrent le fond.
Nous avançons en file indienne tout en faisant attention à garder l’équilibre. Heureusement, le sol n’est pas glissant et les 200 mètres qui nous séparent de l’arrivée nous permettent de nous sécher et sont vite franchis.
Résultat : 01:43:05 soit 118/148, 1/4 M4F, 34/51F
Nous déjeunons à l’Hostellerie de la Fontaine où un très bon repas gastronomique nous est servi.